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0W.0AS—H5IN. CGHTROONN|IQDUonEaleldadTrump aime les leaders forts. Pas les 0.0 — 6. CHRONIQUE texte intellos qui gèrent leurs pays à 0co.0u—p7s. CdH’éRtOuNdIeQsUeEtSdOeUSra-TpITpRoErSts, mais0.0 — ceux6. CHRONIQUEqui savent texte instinctivement où ils s’en vont et ne se gênent pas pour tasser, au propre comme au figuré, ceux qui ne partagent pas leur avis. Vladimir Poutine est l’incarnation de ce leader idéal et Trump ne s’est jamais retenu pour vanter la poigne du président russe.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi s’arrête demain à la MaisonBlanche et on sait déjà que lui et le président américain vont bien s’entendre. Avant même d’être élu, Donald Trump avait rencontré l’homme fort égyptien, de passage à New York, et s’était réjoui de la «chimie» qu’il percevait entre eux deux. Pour sa part, al-Sisi, vite sur le téléphone, a été le premier dirigeant étranger à féliciter le milliardaire pour sa victoire présidentielle.
Al-Sisi était un paria dans la Maison-Blanche de Barack Obama. Ancien maréchal arrivé au pouvoir en renversant un président islamiste controversé, mais légitimement élu, al-Sisi a toujours un peu trop eu l’air d’une brute pour le cérébral Obama. Son épouvantable bilan en matière de respect des droits de la personne ne faisait qu’horrifier chaque jour davantage le président démocrate. Trump, lui, n’en a rien à cirer.
DANS LES BONNES GRÂCES
L’Égypte Hosni est Moubarak,en mode «réhabilitation».un autr0e.e0x-— militaire, chassé du pouvoir après 30 années de dictature, va pou- voir sereinement passer ses deernxieerrs jours avec les siens. Il avait initialement été condamné à la prison à vie pour complicité dans la mort de manifestants lors du fameux «Printemps arabe» qui avait conduit à sa chute. Les appels et les procédures se sont toutefois étirés au point où, le mois dernier, la Cour de cassation égyptienne prononçait son acquittement définitif.
Il y a aussi les voyageurs qui reviennent lentement. Après les troubles de 2011, l’attentat contre un avion de touristes russes en 2015 (qui avait fait 224 morts) et la multiplication d’histoires de harcèlement de visiteurs féminins, l’industrie touristique s’était 8.effondrée. Il semble bien que le calme par la gestion autoritaire d’alSisi rassure les Européens, en partiguceulier: entre novembre 2016 et la fin février, le nombre de voyageurs a bondi de 15 %.
LA FIN JUSTIFIE LES MOYENS
La bénédiction sans conditions que reçoit le régime d’al-Sisi vient aussi de son engagement acharné contre l’ennemi avoué de l’Occident ces temps-ci: les extrémistes de l’État islamique. Le Caire d’ailleurs, sans être mêlé aux combats en Syrie et en Irak, reste aux premières lignes de cette guerre. Les islamistes s’en prennent constamment à l’armée égyptienne au Sinaï, comme il y a 10 jours, alors qu’une dizaine de soldats ont été tués dans deux attentats.
La Maison-Blanche de Donald Trump, moins perturbé par les questions de respect des droits de l’homme que celle de Barack Obama, a clairement fait le choix de soutenir ou, au pire, de tolérer les «ennemis de mes ennemis». Du coup, al-Sisi parade dans les grandes capitales et va poser demain dans le Bureau ovale. Assad s’incruste à Damas. La monarchie saoudienne reste inébranlable.
Ce ne sont pas des jours glorieux pour les grandes valeurs humanistes occidentales, mais devant le diable, difficile de jouer les vierges offensées.