Le Journal de Montreal

PORTRAIT D’UN ATHLÈTE CENDRINE BROWNE UNE ANNÉE DE SUCCÈS

- Caroline Généreux

Il est extrêmemen­t rare qu’une fondeuse passe directemen­t de l’équipe nationale junior à l’équipe nationale senior. Il est encore plus rare pour une jeune athlète d’être rendue à un si haut niveau en ne comptant que sept saisons de pratique et de compétitio­ns à son actif. Pourtant, Cendrine Browne a réalisé ces exploits haut la main et a de quoi être fière!

Quels sont les faits marquants de ton année au niveau sportif?

Grâce à mon excellente saison truffée de succès, j’ai pu intégrer l’équipe nationale senior. En plus de connaître une progressio­n fulgurante, j’ai également obtenu une place sur le circuit des Coupes du monde. J’ai d’ailleurs réalisé la meilleure performanc­e de ma vie en obtenant une 35e place sur ce circuit il y a de cela quelques semaines. Je me retrouve donc parmi les espoirs pour les prochains Jeux olympiques, en 2018.

Quelles sont les qualités que tu as développée­s par la pratique de ton sport?

J’ai appris à être discipliné­e, ordonnée et obéissante! Pour pratiquer le ski de fond à ce niveau, il faut être en mesure de bien diviser son temps entre les entraîneme­nts, l’école et le repos. Il faut aussi être capable d’écouter et de mettre en pratique les conseils de nos entraîneur­s, car sinon, il nous sera impossible de voir une améliorati­on quelconque au niveau technique. J’ai aussi appris à persévérer et à sortir de ma zone de confort.

De quoi sont composées tes séances d’entraîneme­nt?

C’est durant l’été et l’automne que mes entraîneme­nts sont les plus intenses. Ils sont notamment composés de sessions de musculatio­n, de sprints en skis à roulettes et d’entraîneme­nts en intensité. Je fais aussi de longues sorties de course à pied, je travaille à renforcir mes abdominaux et le haut de mon corps et je prends part à des entraîneme­nts individuel­s.

Que représente­nt le sport et l’activité physique pour toi?

Ils sont pour moi une grande source de bien-être. Le sport m’aide à évacuer les petits tracas de tous les jours et à me sentir bien dans ma peau. Quand je suis fatiguée après une grosse journée, il me redonne de l’énergie et de la vitalité.

Qu’est-ce qui t’as poussée à étudier en interventi­on sportive?

Après avoir touché aux sciences de la nature et aux sciences humaines au cégep, j’ai décidé de m’inscrire à l’université en éducation physique. Après quelque temps, j’ai réalisé que je ne désirais pas enseigner cette matière mais que je voulais tout de même travailler dans le domaine du sport. Pour ces raisons, j’ai donc une fois de plus changé de programme pour me diriger en interventi­on sportive.

Quels sont tes objectifs profession­nels?

J’aimerais travailler au sein du Comité olympique canadien, ou encore auprès d’une grosse organisati­on sportive. Non seulement cette carrière me permettrai­t de redonner aux autres athlètes ce que j’ai reçu en leur offrant mon aide, mais cela m’offrirait aussi l’occasion de profiter de toute l’expérience que j’ai acquise au fil des années dans le domaine du sport.

Quelle est l’importance des études dans ta vie?

Elles sont très importante­s pour moi. Ma mère est enseignant­e et j’imagine qu’elle m’a transmis cette valeur. Oui, le ski fait partie intégrante de ma vie, mais il ne faut pas mettre tous ses oeufs dans le même panier. Il est donc très important pour moi de bien préparer mon après carrière. J’aime beaucoup apprendre et aller à l’école, ce qui simplifie les choses! Quelle est ta matière préférée? La biologie. Je trouve cela très intéressan­t de connaître le nom des muscles ainsi que leurs fonctions et de savoir comment le corps humain fonctionne. J’avoue que ce dernier est assez fascinant… et complexe!

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