Toujours dans l’attente des plaques personnalisées
QUÉBEC | La Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ) est prête à offrir des plaques d’immatriculation personnalisées, mais est ralentie par un changement législatif qui n’a pas encore été adopté.
La semaine dernière, la SAAQ indiquait par courriel à des clients que le programme de plaques personnalisées devrait voir le jour dès le mois prochain. «Les plaques personnalisées devraient être disponibles à compter de mai 2017», relatait le message.
Jointe par Le Journal, la SAAQ a voulu préciser cette affirmation, soutenant qu’un changement législatif doit être fait pour qu’elle puisse aller de l’avant.
«Ce n’est peut-être pas une erreur, mais plus une indécision», a signalé Audrey Chaput, la porte-parole de la SAAQ.
PROJET DE LOI OMNIBUS
Pourtant, c’est le gouvernement qui avait donné le mandat à la SAAQ de développer cette offre. «On est plus que prêt. On est en attente que ce processus législatif suive son cours. On n’a pas d’information. Il nous reste quelques petits peaufinages à faire, mais normalement, à partir du mois de mai, dès qu’on est averti que le changement législatif est fait, on va aller de l’avant», a expliqué la porte-parole, ajoutant qu’aucune date précise n’a encore été ciblée.
Le changement législatif devait faire partie du projet de loi omnibus. Toutefois, ce projet est tombé à l’eau. La balle est maintenant entre les mains du ministère des Transports. «La SAAQ nous a effectivement transféré le dossier (…). Il faut trouver le véhicule législatif approprié. Il faut trouver du temps», a admis Mathieu Gaudrault, l’attaché de presse du ministre Laurent Lessard.
TROP LONG
Entre-temps, des citoyens commencent à être impatients. Jean-Clément Martel, un jeune conducteur de 20 ans attend avec empressement l’arrivée de sa plaque personnalisée.
«Ça fait plusieurs années qu’on attend. En 2016, ça devait déjà être instauré. Encore cette année, on est en attente. Le gouvernement ne prend pas ça au sérieux. Ils doivent juger que ce n’est pas important», a indiqué JeanClément, voulant afficher fièrement ses initiales et son nom de famille sur sa plaque.
La SAAQ a refusé de détailler les règles et les coûts du projet.