Le Journal de Montreal

3 trucs ennuyants pour devenir millionnai­re

- Fabien Major Finances personnell­es

Récemment, la filiale de Bank of America US Trust a réalisé un sondage* auprès de 700 personnes dont la valeur nette (excluant l’immobilier) est supérieure à 3 millions de dollars. Les résultats défient les mythes les plus tenaces à propos des biens nantis.

D’abord, 90 % des millionnai­res n’ont pas hérité de leur fortune; 77 % sont nés dans la pauvreté ou, au mieux, sont issus de la classe moyenne; 65 % ont révélé avoir été motivé par le désir de devenir maîtres de leur destin ou simplement que l’argent a été la conséquenc­e de leur discipline administra­tive et de leur passion profession­nelle. À peine 9 % ont avoué qu’ils ont toujours souhaité amasser le plus d’argent possible.

Dans tous les cas, amasser des millions a été long et ennuyeux: 86 % des répondants ont affirmé que ce qui a le mieux fonctionné pour eux, ce fut d’acheter des actions ou des fonds de qualité qui versent régulièrem­ent de bons dividendes et de les conserver pendant des décennies. Rien de très excitant là!

Une proportion similaire, soit 83 % des millionnai­res sondés préfèrent des titres financiers qui rapportent des petits gains régulièrem­ent plutôt que des gros paris très risqués. Comme au baseball, ils y vont pour les coups sûrs et ne cherchent pas les coups de circuit à tout prix.

Voici les trois comporteme­nts souvent exprimés qui expliquent leur richesse: √ Économiser régulièrem­ent √ Faire des investisse­ments judicieux √ Lancer son entreprise

Étonnammen­t, 60 % des millionnai­res possèdent jusqu’à 20 % de leur fortune en liquide (comptes bancaires, certificat­s ou obligation­s rachetable­s). Ce n’est pas par crainte de manquer d’argent, mais dans le but de pouvoir profiter d’occasion d’affaires.

Cette enquête fait aussi voler en éclat le mythe du riche égoïste: 74 % donnent régulièrem­ent à des oeuvres de charité et 61 % font du bénévolat ou du mentorat.

CHEZ LES MILLIARDAI­RES

Quant aux ultrariche­s, dans la presque totalité des cas ce sont des entreprise­s très ciblées qui les ont propulsés où ils sont. Pensons à Facebook, Couche-Tard, Dollarama, CGI, Saputo, Apple, Ferrero, Zara, Aldo, Redbull, etc. L’informatiq­ue, le fromage, les bonbons, la téléphonie, les chaussures, les bricoles à 1 $. TOUS les visionnair­es qui sont à l’origine des grandes marques avaient deux points en communs. Ils ont compris qu’en répondant à des besoins précis et en trouvant des solutions à des problèmes courants, ils pouvaient engendrer des revenus récurrents.

Aucune des grandes fortunes citées précédemme­nt ne s’est bâtie rapidement et facilement. Tous ces entreprene­urs ont connu de nombreux échecs et ont dû faire des choix déchirants.

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