3 trucs ennuyants pour devenir millionnaire
Récemment, la filiale de Bank of America US Trust a réalisé un sondage* auprès de 700 personnes dont la valeur nette (excluant l’immobilier) est supérieure à 3 millions de dollars. Les résultats défient les mythes les plus tenaces à propos des biens nantis.
D’abord, 90 % des millionnaires n’ont pas hérité de leur fortune; 77 % sont nés dans la pauvreté ou, au mieux, sont issus de la classe moyenne; 65 % ont révélé avoir été motivé par le désir de devenir maîtres de leur destin ou simplement que l’argent a été la conséquence de leur discipline administrative et de leur passion professionnelle. À peine 9 % ont avoué qu’ils ont toujours souhaité amasser le plus d’argent possible.
Dans tous les cas, amasser des millions a été long et ennuyeux: 86 % des répondants ont affirmé que ce qui a le mieux fonctionné pour eux, ce fut d’acheter des actions ou des fonds de qualité qui versent régulièrement de bons dividendes et de les conserver pendant des décennies. Rien de très excitant là!
Une proportion similaire, soit 83 % des millionnaires sondés préfèrent des titres financiers qui rapportent des petits gains régulièrement plutôt que des gros paris très risqués. Comme au baseball, ils y vont pour les coups sûrs et ne cherchent pas les coups de circuit à tout prix.
Voici les trois comportements souvent exprimés qui expliquent leur richesse: √ Économiser régulièrement √ Faire des investissements judicieux √ Lancer son entreprise
Étonnamment, 60 % des millionnaires possèdent jusqu’à 20 % de leur fortune en liquide (comptes bancaires, certificats ou obligations rachetables). Ce n’est pas par crainte de manquer d’argent, mais dans le but de pouvoir profiter d’occasion d’affaires.
Cette enquête fait aussi voler en éclat le mythe du riche égoïste: 74 % donnent régulièrement à des oeuvres de charité et 61 % font du bénévolat ou du mentorat.
CHEZ LES MILLIARDAIRES
Quant aux ultrariches, dans la presque totalité des cas ce sont des entreprises très ciblées qui les ont propulsés où ils sont. Pensons à Facebook, Couche-Tard, Dollarama, CGI, Saputo, Apple, Ferrero, Zara, Aldo, Redbull, etc. L’informatique, le fromage, les bonbons, la téléphonie, les chaussures, les bricoles à 1 $. TOUS les visionnaires qui sont à l’origine des grandes marques avaient deux points en communs. Ils ont compris qu’en répondant à des besoins précis et en trouvant des solutions à des problèmes courants, ils pouvaient engendrer des revenus récurrents.
Aucune des grandes fortunes citées précédemment ne s’est bâtie rapidement et facilement. Tous ces entrepreneurs ont connu de nombreux échecs et ont dû faire des choix déchirants.