L’Impact a d’autres projets en tête
L’Impact n’entend pas en rester là. Ces travaux ne sont que la pointe de l’iceberg.
«On ne pourra pas faire du surplace. Ce n’est pas parce que ça allait mal, mais il faut continuer d’améliorer le produit», a reconnu Richard Legendre.
N’empêche que les transformations seront notables, selon lui.
«Quand les gens vont arriver samedi, ils vont dire «Wow! ça a changé.»
À L’ÉTUDE
Pour la suite des choses, on va étudier minutieusement ce qui sera réaliste. On doit cependant écarter la possibilité d’ajouter un toit.
«On analyse d’autres projets, il a souvent été question d’ajouter un toit. Ça coûte très cher et ce que ça rapporte est très difficile à définir. L’an dernier, on était à guichets fermés pour presque tous nos matchs. On cherche à améliorer nos revenus à l’intérieur du même stade.»
Le chauffage de la surface de jeu ne risque pas non plus de faire partie des prochains objectifs. «Ça aussi, ça coûte cher. Ce qu’on devrait surtout chauffer, ce sont les gradins plutôt que le terrain.»
PAS DE COUPE DU MONDE
Avec l’annonce, hier, d’une candidature conjointe par le Canada, les États-Unis et le Mexique pour la Coupe du monde 2026, il ne faut pas s’attendre à voir des rencontres au stade Saputo.
«C’est pas mal impensable d’avoir des matchs ici parce que ce sont des stades de 45 000 à 50 000 places, et on n’aurait pas l’espace pour ça», a rationalisé Richard Legendre.
Il n’écarte pas la possibilité de louer le Centre Nutrilait à une équipe nationale, mais il ne faudrait pas que ça nuise aux activités de l’Impact.
«Ça dépend des demandes et des besoins. Le Centre Nutrilait est d’abord et avant tout pour notre équipe.
«On a eu des équipes qui sont venues ici et on a été capables de combiner les deux, mais c’était sur une durée de 7 à 10 jours.»
ABONNEMENTS
Par ailleurs, on espère encore que le nombre d’abonnés de saison augmentera dans les prochaines saisons. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a pas eu de baisse à la suite du départ de Didier Drogba.
«L’année dernière, on a atteint notre meilleur chiffre à 9500 membres, a souligné Richard Legendre. On a dépassé ce chiffre cette année, mais ce n’est pas encore satisfaisant, même si nous sommes contents d’avoir dépassé notre meilleur chiffre en cinq ans.»
Il faut se rappeler que les attentes étaient élevées, quand le Bleu-blanc-noir a fait son entrée dans la MLS.
«En 2012, on visait 13 000. Ça s’est stabilisé, même si ce n’est pas encore ça. Mais on est en queue de peloton dans la Ligue.
«À terme, Montréal doit avoir 13 000 à 14 000 abonnés de saison, insiste-t-il. Chaque année, on en perd un peu et c’est normal. Cette année, on est à près de 85 % de taux de renouvellement. Si on en perd, il faudra en trouver des nouveaux.»