Retour sur « L’homosexualité et l’Église »
Je m’adresse à tous ceux que le sujet intéresse, mais particulièrement à Marie qui se plaignait de la mauvaise foi de certains interprètes des livres saints. « Marie, vous affirmez qu’à la suite de la lecture du livre de Daniel Helminsk « Ce que la Bible dit vraiment de l’homosexualité », vous avez été convaincue que la bible ne condamnait pas l’homosexualité, puisque Jésus n’avait rien dit à ce sujet.
Moi je dis que si Jésus ne s’est pas lui-même prononcé sur le sujet, on ne peut affirmer catégoriquement qu’il condamnait ou pas l’homosexualité puisqu’on n’en sait rien. Donc cette objection n’en est pas une, puisque tous les versets qui parlent de celle-ci la condamnent à divers degrés et vont jusqu’à condamner à mort les homosexuels (Lévitique 20 :13).
Pendant près de deux mille ans, l’Église a condamné l’homosexualité, et ce n’est que dernièrement qu’elle a commencé à reconsidérer sa position en cherchant à amoindrir son jugement et en essayant, par des subterfuges et des explications alambiquées, à montrer que la Bible ne condamne pas l’homosexualité. Il n’y a donc que deux conclusions possibles : soit que la Bible condamne l’homosexualité, soit que la Bible n’a rien à voir avec Dieu. Ce livre nous conte de belles histoires porteuses de leçons de vie admirables, mais dans l’ensemble, cette oeuvre est malgré tout dépassée par rapport à ce que nous vivons actuellement.
La violence que nous connaissons aujourd’hui ne serait-elle pas en partie causée par le décalage entre la pensée réductrice et conservatrice à l’extrême de nos religions monothéistes, et l’ouverture d’esprit que commanderaient les changements rapides requis par les nouvelles technologies, les problèmes environnementaux, l’immigration et bien d’autres choses auxquelles nous sommes confrontés? » Je terminerai moi aussi sur une recommandation de lecture : « La Bible de l’athéisme » de Sam Harris que tous devraient lire. André P.
Loin d’être une spécialiste en la matière et comme je le disais à Marie en fin de commentaire : …il faut qu’on soit ouvert à une proposition faite par un auteur pour en apprécier les conclusions. En particulier quand il s’agit d’un livre qui commente une oeuvre telle que la Bible, à qui on tente souvent de faire dire ce qu’elle ne dit pas ou de nier ce qu’elle dit clairement.
De l’importance de continuer à offrir des cadeaux
Je sais que le temps des fêtes est largement dépassé mais qu’il va revenir l’an prochain, comme je sais que de nombreuses personnes continueront d’être confrontées à l’épineuse question des cadeaux à donner lors d’anniversaires et de célébrations. Contrairement à la dame qui vous écrivait en janvier avoir décidé de ne plus donner de cadeaux à Noël ainsi qu’à leurs anniversaires à ses petitsenfants, moi je prône que l’on continue cette belle habitude.
C’est certain qu’en maintenant la tradition, je me paye certainement moins de nouveaux vêtements, de sorties et de voyages que cette personne. Mais ça me rend si heureuse de voir le visage ravi de mes petitsenfants quand ils déballent leurs cadeaux, que je ne pourrais jamais arrêter d’en donner. A-t-elle déjà imaginé la tête d’un enfant à qui on demanderait ce qu’il a reçu pour Noël et qui répondrait « je n’ai rien reçu. » Juste ça, ça suffit pour continuer à en donner tant et plus selon moi. Une mamie heureuse de plaire à sa petite puce
Il existe deux théories en cette matière. Celle qui prétend comme vous que des liens se créent en offrant des cadeaux à ses proches, sans parler du bien que ça fait à la personne qui donne tout autant qu’à celle qui reçoit. Et l’autre qui prétend que c’est en réduisant les offrandes matérielles qu’on touche au coeur de la véritable affection. En fonction de ce qui nous importe personnellement, je pense qu’on choisit son camp.
Quand on a réglé un grand différend, il reste toujours quelques griefs, et la paix ne peut être rétablie que par la bonté. – Lao Tseu