Le Journal de Montreal

Pas de stress avec le repêchage

- Stéphane Cadorette

Le repêchage de la NFL, qui se tient de jeudi à samedi, ne cause pas de maux de tête à Élie Bouka.

Mis sous contrat comme agent libre au printemps dernier, l’ancien des Nomades du Cégep Montmorenc­y et des Dinos de Calgary tente de s’accrocher à un poste en vue de la saison.

La cuvée de demis de coin qui s’amène à l’encan annuel de la NFL semble faire l’unanimité, tant pour ce qui est de la qualité du talent disponible que de la profondeur.

Mais peu importe le chemin que les décideurs des Cardinals choisiront d’emprunter à cette position, Bouka ne perd pas le sommeil à l’approche de l’événement.

L’EXEMPLE DUVERNAY-TARDIF

«Je ne suis pas inquiet avec ça. L’an passé notre choix de première ronde [Robert Nkemdiche, ailier défensif] n’a même pas été habillé à tous les matchs. Ici, on habille vraiment les meilleurs joueurs.«Je contrôle ce que je peux contrôler et là-dessus, je n’ai pas vraiment de contrôle. Je sais que l’équipe va faire jouer les meilleurs. Quand tu es repêché plus haut, tu as plus d’opportunit­és, mais une fois dans les pratiques et les matchs préparatoi­res, l’évaluation est la même. C’est à moi de faire ce que j’ai à faire», estime-t-il.

Représenté par Sasha Ghavami, le même agent que celui qui a aidé Laurent Duvernay-Tardif à toucher le gros lot en février, Bouka ne cache pas que le sort du garde des Chiefs se veut une inspiratio­n pour lui.

«Je me sens un peu comme lui au sens où j’ai passé une année ici et ça a surpris beaucoup de monde. C’est déjà un exploit en tant que tel d’être dans la NFL, mais en voyant ce que Laurent a accompli, je vois que je peux faire encore beaucoup plus. Ça m’inspire vraiment beaucoup et j’espère un jour être capable atteindre le même niveau.»

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