Le Journal de Montreal

Le maire dit faire « le maximum »

- HUGO DUCHAINE

Le chantier de la rue NotreDame Ouest ne sera pas un «deuxième Saint-Denis», assure le maire de l’arrondisse­ment Benoit Dorais.

L’arrondisse­ment du SudOuest, dit-il, fait le «maximum» pour éviter que des commerçant­s aient à fermer leurs portes ou perdent des clients comme l’avaient décrié ceux de la rue Saint-Denis l’été dernier.

M. Dorais souligne qu’un budget de 240000$ a été débloqué pour les communicat­ions, comme une infolettre, des avis distribués aux commerces et un site web dédié à l’évolution des travaux.

L’arrondisse­ment paie aussi 100 000 $ pour un employé dont l’unique tâche est de surveiller le bon déroulemen­t des travaux.

PAS PARFAIT, MAIS...

«J’ai été restaurate­ur, je sais que c’est difficile [...] Ce n’est pas parfait, mais ce n’est rien de comparable à ce qui a été fait avant», promet-il.

Le conseiller municipal Craig Sauvé ajoute que les fonctionna­ires vont aussi dîner dans ces restaurant­s pour les aider.

Autant le maire que le conseiller estiment que la Ville pourra faire preuve de flexibilit­é pour des affiches visant à promouvoir les commerces. D’autres pourront avoir une terrasse gratuiteme­nt quelques mois.

«Je comprends que le tas de garnotte n’est pas l’idéal, mais on ne peut pas le faire disparaîtr­e pour la fin de semaine», souligne M. Dorais.

Il ajoute que c’est la Ville centre qui peut consentir à réduire les impôts fonciers pendant les travaux. Une idée du maire Denis Coderre en décembre, avec le projet de loi du gouverneme­nt provincial visant à donner plus de pouvoirs à Montréal.

«Nous avons fait la demande, mais ça n’a pas abouti», explique Émile Kutlu, président de l’Associatio­n des commerçant­s de la rue Laurier, dont l’artère est aussi en travaux cet été.

M. Kutlu dit que l’Associatio­n a reçu 150000$ pour engager un directeur qui suit les travaux et instaurer un service de valet, notamment.

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