Chevrolet surprend avec l’Equinox 2018
Agréablement surpris: voilà la première impression que m’a faite le Chevrolet Equinox 2018. Il faut dire que le VUS américain partait de loin, lui qui n’avait pas connu de reconfiguration majeure depuis plus de cinq ans.
Plusieurs nouveautés sont au menu pour cette troisième génération, dont un allègement de 181 kg (400 lb) qui fait le plus grand bien au véhicule, qui bénéficie d’une conduite plus agile et, du même coup, d’une consommation d’essence moins gourmande.
Cette réduction de poids est due à plusieurs facteurs, dont un raccourcissement de 10 cm (4 po) du châssis. Malgré tout, l’Equinox demeure l’un des VUS compacts les plus longs de sa catégorie avec ses 4,65 m (15,25 pi), ce qui n’est pas un défaut en soi.
PLUSIEURS CHOIX DE MOTORISATION
Cette cure d’amincissement s’explique aussi par la mise en place de trois nouvelles motorisations à quatre cylindres turbocompressés qui sont plus compactes et plus légères que celles de la précédente génération.
Dans un premier temps, les modèles d’entrée de gamme sont équipés d’un quatre-cylindres turbocompressé de 1,5 litre qui fournit 170 chevaux et 203 lbpi de couple. Chevrolet promet pour le modèle à traction (FWD) une consommation moyenne de 8,3 L/100 km, que j’ai moi-même pu constater lors de mon essai sur plus de 300 km.
C’est bien, même très bien, puisque la puissance générée sera amplement suffisante pour satisfaire quotidiennement la plupart des conducteurs, comparativement à la motorisation de base de certains concurrents.
UNE OPTION POUR LE REMORQUAGE
Pour celles et ceux qui souhaiteraient acquérir un VUS avec lequel ils pourront remorquer, Chevrolet propose en option un moteur turbocompressé de 2,0 litres.
Celui-ci, qui est annexé à une boîte automatique à neuf rapports, offrira une capacité de remorquage allant jusqu’à 1580 kg (3500 lb) grâce à sa puissance de 252 chevaux et ses 260 lb-pi de couple.
Il faudra toutefois attendre encore quelques semaines avant de pouvoir mettre la main sur cette motorisation puisque la production est toujours en cours, contrairement aux éditions pourvues du 1,5 litre, qu’on trouve dès maintenant chez les concessionnaires canadiens.
UNE OPTION POUR PLUS DE KILOMÉTRAGE
Ce délai s’applique aussi au troisième et dernier moteur offert avec l’Equinox, soit le quatre cylindres diésel turbocompressé de 1,6 litre. Celui-ci s’avérera une excellente option pour les conducteurs qui envisagent de faire beaucoup de route, comme des représentants de commerce, tandis qu’on lui prévoit une consommation moyenne de 5,9 L/100 km.
Pour l’ensemble des motorisations et des éditions (LS, LT et Premier), il est possible de choisir entre une traction et une traction à quatre roues motrices (AWD). D’ailleurs, la configuration 4x4 peut-être désactivée à l’aide d’un bouton poussoir, ce qui met le véhicule en traction pour une consommation d’essence
réduite.
confortable et ergonomique
Hormis ces motorisations économes, le confort de l’habitacle figure certainement parmi les éléments qu’apprécieront les gens qui feront de longs trajets. Les sièges sont confortables, tout comme les appuie-bras. Il y a beaucoup d’espace pour le rangement, dont un compartiment expressément prévu pour le cellulaire offrant deux ports USB facilement accessibles.
En ce qui concerne le design, l’Equinox ne casse pas des barres avec son esthétisme qui demeure modéré. Tout de même, les lignes et les agencements des différentes finitions sont sobres et ils n’accrochent pas l’oeil, tout comme l’écran tactile de 7 po qui est standard sur l’ensemble des versions.
Les fonctions du système d’infodivertissement sont au point, mais, pour ma part, je trouve qu’elles ne sont pas intuitives. Il est impossible de les contrôler à partir du volant et il faut bien souvent étirer le bras pour accéder aux commandes. Mais j’imagine que les acheteurs les plus pointilleux s’y feront avec le temps.
Des prix très agressifs
Certes, l’élément qui séduira le plus les consommateurs sera sans aucun doute le prix de l’Equinox. Chevrolet est très agressif avec cette nouvelle mise en marché, surtout avec le modèle LS à traction qui est vendu à partir de 26 995 $, incluant les frais de transport et les taxes environnementales.
Pour ce prix, vous obtenez une caméra de recul, une clé intelligente avec bouton-poussoir pour le démarrage, un démarreur à distance, des jantes en aluminium de 17 po, Apple Car Play et Android Auto, la connectivité Bluetooth, les sièges chauffants à l’avant ainsi que les rétroviseurs extérieurs chauffants.
Les valeurs résiduelles sont aussi très intéressantes pour les gens qui souhaitent louer leur véhicule, alors qu’elles varient entre 32 % et 69 % selon la durée du terme, qui peut aller jusqu’à 60 mois.
Malgré tout, les éditions un peu plus luxueuses étant munies de quatre roues motrices sont assez chères. Pour la version LT AWD, il faut prévoir un minimum de 32 395 $, alors que le modèle Premier AWD nécessite un investissement de départ de 35 995 $. C’est élevé par rapport à ce qu’offre la concurrence dans ce segment.
Somme toute, l’Equinox 2018 s’affirme tout de même comme une option qui doit dorénavant être prise en considération par les consommateurs à la recherche d’un VUS compact.