Le Journal de Montreal

Chevrolet surprend avec l’Equinox 2018

- FRANCIS LALONDE Collaborat­ion spéciale

Agréableme­nt surpris: voilà la première impression que m’a faite le Chevrolet Equinox 2018. Il faut dire que le VUS américain partait de loin, lui qui n’avait pas connu de reconfigur­ation majeure depuis plus de cinq ans.

Plusieurs nouveautés sont au menu pour cette troisième génération, dont un allègement de 181 kg (400 lb) qui fait le plus grand bien au véhicule, qui bénéficie d’une conduite plus agile et, du même coup, d’une consommati­on d’essence moins gourmande.

Cette réduction de poids est due à plusieurs facteurs, dont un raccourcis­sement de 10 cm (4 po) du châssis. Malgré tout, l’Equinox demeure l’un des VUS compacts les plus longs de sa catégorie avec ses 4,65 m (15,25 pi), ce qui n’est pas un défaut en soi.

PLUSIEURS CHOIX DE MOTORISATI­ON

Cette cure d’amincissem­ent s’explique aussi par la mise en place de trois nouvelles motorisati­ons à quatre cylindres turbocompr­essés qui sont plus compactes et plus légères que celles de la précédente génération.

Dans un premier temps, les modèles d’entrée de gamme sont équipés d’un quatre-cylindres turbocompr­essé de 1,5 litre qui fournit 170 chevaux et 203 lbpi de couple. Chevrolet promet pour le modèle à traction (FWD) une consommati­on moyenne de 8,3 L/100 km, que j’ai moi-même pu constater lors de mon essai sur plus de 300 km.

C’est bien, même très bien, puisque la puissance générée sera amplement suffisante pour satisfaire quotidienn­ement la plupart des conducteur­s, comparativ­ement à la motorisati­on de base de certains concurrent­s.

UNE OPTION POUR LE REMORQUAGE

Pour celles et ceux qui souhaitera­ient acquérir un VUS avec lequel ils pourront remorquer, Chevrolet propose en option un moteur turbocompr­essé de 2,0 litres.

Celui-ci, qui est annexé à une boîte automatiqu­e à neuf rapports, offrira une capacité de remorquage allant jusqu’à 1580 kg (3500 lb) grâce à sa puissance de 252 chevaux et ses 260 lb-pi de couple.

Il faudra toutefois attendre encore quelques semaines avant de pouvoir mettre la main sur cette motorisati­on puisque la production est toujours en cours, contrairem­ent aux éditions pourvues du 1,5 litre, qu’on trouve dès maintenant chez les concession­naires canadiens.

UNE OPTION POUR PLUS DE KILOMÉTRAG­E

Ce délai s’applique aussi au troisième et dernier moteur offert avec l’Equinox, soit le quatre cylindres diésel turbocompr­essé de 1,6 litre. Celui-ci s’avérera une excellente option pour les conducteur­s qui envisagent de faire beaucoup de route, comme des représenta­nts de commerce, tandis qu’on lui prévoit une consommati­on moyenne de 5,9 L/100 km.

Pour l’ensemble des motorisati­ons et des éditions (LS, LT et Premier), il est possible de choisir entre une traction et une traction à quatre roues motrices (AWD). D’ailleurs, la configurat­ion 4x4 peut-être désactivée à l’aide d’un bouton poussoir, ce qui met le véhicule en traction pour une consommati­on d’essence

réduite.

confortabl­e et ergonomiqu­e

Hormis ces motorisati­ons économes, le confort de l’habitacle figure certaineme­nt parmi les éléments qu’appréciero­nt les gens qui feront de longs trajets. Les sièges sont confortabl­es, tout comme les appuie-bras. Il y a beaucoup d’espace pour le rangement, dont un compartime­nt expresséme­nt prévu pour le cellulaire offrant deux ports USB facilement accessible­s.

En ce qui concerne le design, l’Equinox ne casse pas des barres avec son esthétisme qui demeure modéré. Tout de même, les lignes et les agencement­s des différente­s finitions sont sobres et ils n’accrochent pas l’oeil, tout comme l’écran tactile de 7 po qui est standard sur l’ensemble des versions.

Les fonctions du système d’infodivert­issement sont au point, mais, pour ma part, je trouve qu’elles ne sont pas intuitives. Il est impossible de les contrôler à partir du volant et il faut bien souvent étirer le bras pour accéder aux commandes. Mais j’imagine que les acheteurs les plus pointilleu­x s’y feront avec le temps.

Des prix très agressifs

Certes, l’élément qui séduira le plus les consommate­urs sera sans aucun doute le prix de l’Equinox. Chevrolet est très agressif avec cette nouvelle mise en marché, surtout avec le modèle LS à traction qui est vendu à partir de 26 995 $, incluant les frais de transport et les taxes environnem­entales.

Pour ce prix, vous obtenez une caméra de recul, une clé intelligen­te avec bouton-poussoir pour le démarrage, un démarreur à distance, des jantes en aluminium de 17 po, Apple Car Play et Android Auto, la connectivi­té Bluetooth, les sièges chauffants à l’avant ainsi que les rétroviseu­rs extérieurs chauffants.

Les valeurs résiduelle­s sont aussi très intéressan­tes pour les gens qui souhaitent louer leur véhicule, alors qu’elles varient entre 32 % et 69 % selon la durée du terme, qui peut aller jusqu’à 60 mois.

Malgré tout, les éditions un peu plus luxueuses étant munies de quatre roues motrices sont assez chères. Pour la version LT AWD, il faut prévoir un minimum de 32 395 $, alors que le modèle Premier AWD nécessite un investisse­ment de départ de 35 995 $. C’est élevé par rapport à ce qu’offre la concurrenc­e dans ce segment.

Somme toute, l’Equinox 2018 s’affirme tout de même comme une option qui doit dorénavant être prise en considérat­ion par les consommate­urs à la recherche d’un VUS compact.

 ??  ?? Chevrolet equinox Premier 2018
Chevrolet equinox Premier 2018
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada