Le Journal de Montreal

« Ça n’a pas marché à Montréal »

– RON HAINSEY

- Jonathan Bernier

WASHINGTON | Avec un peu de chance, Ron Hainsey aurait pu participer aux séries éliminatoi­res dès ses premiers pas dans la LNH.

Rappelé pour 21 rencontres au cours de la saison 2002-2003, Hainsey avait amorcé la saison suivante à Montréal, disputant 11 des 17 premiers matchs de l’équipe. D’ailleurs, il avait profité de la joute inaugurale de la campagne, à Ottawa, pour inscrire son premier but dans le circuit Bettman.

Retourné à Hamilton à la mi-novembre, il n’a pu accompagne­r le Canadien, alors dirigé par Claude Julien, lors des deux tours éliminatoi­res qu’il a disputés aux Bruins et au Lightning, le printemps suivant.

D’ailleurs, on ne l’a plus jamais revu dans l’uniforme du Tricolore. En novembre 2005, il était réclamé, via le ballottage, par les Blue Jackets de Columbus.

«Pendant quatre ans, pour plein de raisons, ça n’a pas marché à Montréal. Mais ça fait déjà 13 ans, alors je ne me souviens plus de la moitié d’entre elles», a-t-il raconté, à quelques pas du vestiaire des Penguins.

LE COUP DE BARRE DE HITCHCOCK

S’il préfère oublier son passage dans la métropole québécoise, c’est tout le contraire pour ses trois saisons avec les Blue Jackets. Encore aujourd’hui, il estime devoir beaucoup à Ken Hitchcock, appelé en relève après le congédieme­nt de Gerard Gallant, en novembre 2006.

«L’arrivée de “Hitch” a grandement aidé. Autant au niveau de l’équipe que sur le plan individuel. Gord Murphy, Gary Agnew (les entraîneur­s adjoints) et lui ont aiguillé ma carrière dans une autre direction», a-t-il soutenu.

«Ce fut le moment décisif de ma carrière. Celui où je me suis dit: “O.K. Ça n’a pas marché avec l’équipe qui t’a repêché, mais c’est le temps d’aller de l’avant.”»

Avant cet arrêt à Pittsburgh, cette route cahoteuse l’aura par la suite mené à Atlanta, à Winnipeg et en Caroline.

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