Psycho/ Lecourrier
Quoi penser de mes amies?
Je voudrais aborder un sujet qui est sur toutes les lèvres actuellement. Il s’agit du cas du président américain Donald Trump. Pourquoi je veux vous en parler? Parce que j’ai vécu quelque chose d’assez particulier il y a une couple de semaines au sein d’un groupe d’amies. Personnellement j’ai toujours privilégié la position qui vise à donner la chance au coureur et non pas celle de le lyncher avant même qu’il n’ait commencé à montrer ses couleurs. Toujours est-il qu’au début de cette rencontre amicale, le nom de Donald Trump a été mis sur la table. Et là j’ai vécu quelque chose que je n’imaginais pas possible dans mon cercle d’amies de femmes de 70 ans.
C’est-à-dire que la majorité, de celles présentes, était prête à descendre dans les rues, pancartes à la main, pour dénoncer ce goujat à la si affreuse apparence sans autre forme de procès. Là je suis restée sur ma faim! Comment des femmes qui sont mariées à des hommes qui leur ont fait vivre pire que ce que Trump a fait publiquement, peuvent-elles se déchaîner ainsi sur lui, alors qu’elles ont toujours supporté leur mari?
Je n’ai pas pu m’empêcher de leur demander ce que cet homme avait pu leur faire pour les rendre aussi belliqueuses à son endroit et le haïr à ce point? Certainement pas le mot « pussy » quand même. Elles sont demeurées bouche-bée devant ma question. Une seule m’a dit « Ben, on fait juste emboîter le pas à une femme qui a sollicité notre appui sur les réseaux sociaux. Point à la ligne. » Et que cette femme-là aurait donc du se mêler de ses affaires que je me suis dit.
Je vais vous épargner ce qu’elles ont dit sur son apparence. Quel exemple ces grands-mères pensent-elles donner à leurs petits-enfants qui peut-être un jour feront rire d’eux dans la cour d’école ou sur les réseaux sociaux? En tout cas, le pauvre Trump n’est pas sorti de l’auberge, et tant qu’à moi, je vais attendre une couple d’années avant de donner mon opinion sur sa gestion de l’état. Une lectrice
Vous ne pensez pas que le président d’un pays, qui plus est un pays qui fait office de leader dans le monde, devrait à tout le moins faire preuve de retenue dans ses commentaires publics en guise de respect pour les institutions démocratiques? Tant qu’à moi, il récolte ce qu’il a semé.
On attire ce qu’on a envie de recevoir
Vous Louise, croyez-vous au pouvoir des croyances? Ne pensez-vous pas comme moi qu’à partir du moment où on croit que quelque chose va nous arriver, et bien ça nous arrive? Si vous pensez que vous serez l’objet de discrimination, de racisme, de xénophobie parce que vous êtes différents des autres sur l’un ou l’autre des aspects de votre physique ou de votre personnalité, vous créez l’environnement propice pour que ça arrive. Autrement dit, en projetant l’énergie dégagée par vos croyances dans l’avenir, vous faites en sorte que les choses qui vous font peur arrivent. Si tous et chacun d’entre nous prenions le temps de changer nos croyances ainsi que nos opinions faites d’avance, ne pensez-vous pas que ça nous donnerait la chance d’être plus heureux sur terre? Anonyme
Si on se base sur les niveaux logiques de Robert Dilts, un des grands penseurs de la PNL (Programmation neuro-linguistique) on ne peut que vous donner raison. Toute sa vie l’homme doit voir à réévaluer ses valeurs et ses croyances pour magnifier celles qui le font évoluer et réduire celles qui le font stagner ou régresser. Et en ce sens, si on se projette dans le monde avec le plus limitatif de soimême, on risque d’attirer sur soi ce qu’il y a de moins bon justement.