Jouer des bras de la bonne façon
NEW YORK | Plusieurs sont d’avis que les Sénateurs ont tenté de provoquer quelques étincelles en engageant quelques combats et en augmentant le niveau de rudesse dans les derniers instants du match. Dion Phaneuf, qui a lâché les gants contre Brendan Smith, croit qu’il n’en est rien.
«Ce n’était rien de planifié. Ça arrive dans le feu de l’action quand le niveau d’intensité augmente. C’est un sport très émotif», a déclaré le défenseur.
«Et puis, les bagarres sont encore permises. Alors, je me suis dit qu’il valait mieux que j’y aille avant qu’ils ne les interdisent», at-il ajouté à blague.
DES SACRIFICES À FAIRE
De toute façon, jouer des bras, c’est beau, mais ce sera inutile si les Sénateurs ne parviennent pas à faire bouger les cordages. Ils n’ont déjoué Henrik Lundqvist qu’à deux occasions depuis cette victoire de 6 à 5, acquise en deuxième prolongation, lors du deuxième match.
Et ça prendra plus que des bonds favorables pour remédier à la situation. Il faudra que les attaquants des Sénateurs se postent devant le gardien suédois, ce qui avait permis à Pageau de marquer ses gros buts et ce qu’ils ne font plus depuis.
«Ça fera assurément partie de notre plan de match. Ça vient de notre niveau de compétition. On doit être au top à chaque présence, pendant 60 minutes. Ça va faire mal et ça prend des gars qui sont prêts à se sacrifier. Je pense que nous le sommes tous», a déclaré Pageau.
Le Gatinois amène un bon point. Il aurait également pu ajouter qu’il est difficile de mettre la rondelle dans le filet lorsque vous en perdez constamment le contrôle ou que vous arrivez deuxième dans les courses et les batailles pour sa possession.