Le Journal de Montreal

Bon débarras, les Ducks !

-

Pour ceux qui ne sont pas contents que les Predators de Nashville aient atteint la finale de la coupe Stanley, dites-vous que ça aurait pu être bien pire.

Qui aurait voulu voir les Ducks d’Anaheim?

L’éliminatio­n des Ducks est une bonne chose. Ils ont passé les séries à user de rudesse excessive, à frapper des adversaire­s par-derrière, à donner des coups de bâton, à foncer dans les gardiens et quoi encore?

D’accord, les autres équipes qui ont pris part aux séries ou qui sont encore en lice ne sont pas blanches comme neige.

Mais aucune d’entre elles n’a fait honte au hockey comme les Ducks. Ils auront été aux séries de 2017 ce que les Flyers de Philadelph­ie ont été au hockey lorsqu’ils étaient connus sous le surnom des Broad Street Bullies. Et encore, les Flyers étaient peut-être moins salauds.

Leur défaite en quatre matchs contre le Canadien lors de la finale de 1976 avait été interprété­e comme une délivrance et une grande victoire pour le hockey.

personne ne les avait imités

Les Ducks ont ni plus ni moins joué comme ils l’avaient fait quand ils avaient remporté la coupe Stanley en 2007.

Heureuseme­nt, personne ne leur avait emboîté le pas après leur victoire, comme cela arrive parfois.

L’année suivante, les Red Wings de Detroit étaient remontés au sommet après une disette de six ans sans coupe.

Puis ce fut les Penguins de Pittsburgh en 2009, suivis en 2010 des Blackhawks de Chicago, pour qui ce fut le premier de trois championna­ts en six ans.

bye! bye! kesler

Malheureus­ement pour les Predators, ils devront poursuivre leur chemin sans les services de leur premier joueur de centre, Ryan Johansen, qui a dû être opéré d’urgence pour une blessure à une cuisse.

Il semble que Ryan Kesler n’y soit pour rien dans sa blessure, mais ce n’est pas faute d’avoir tenté de sortir Johansen du jeu avant cet épisode.

Quand un joueur s’amuse à vous remonter le bâton dans les parties pratiqueme­nt à chaque présence sur la patinoire, comme Johansen l’a dit au sujet de Kesler, ça en dit long sur ce joueur.

Gordie Howe a joué de cette façon impunément toute sa carrière. Nul doute qu’il fut un grand joueur.

Le meilleur de tous, ont proclamé à l’unisson Bobby Orr, Wayne Gretzky et Mario Lemieux au dévoilemen­t de la liste des 100 meilleurs joueurs de l’histoire de la LNH dans le cadre des festivités du centenaire de la ligue.

Bizarre quand même!

Newspapers in French

Newspapers from Canada