Le prix attire les investisseurs
Le prix de l’or qui ne semble pas vouloir connaître de pause joue actuellement en la faveur du Québec et de ses nombreux gisements prometteurs.
L’once d’or s’échangeait vendredi à 1278 $US, soit un peu plus que les 1244 $US obtenus il y a un an sur les marchés des métaux à New York.
Plusieurs analystes ne voient pas d’effondrement des prix de l’or au cours des prochaines années. Les analystes des firmes associées au London Bullion Market Association (LBMA) sont d’avis que le cours de l’once d’or grimpera de 8 % cette année vers un pic annuel moyen de quatre ans à 1350 $US.
Il faut dire que la faiblesse du dollar canadien offre une prime importante d’environ 25 % aux investisseurs qui désirent se lancer dans des projets miniers en sol québécois.
Le ministre responsable des mines et du Plan Nord au Québec, Pierre Arcand, soutient que l’intérêt des investisseurs pour les minerais du Québec est de plus en plus perceptible.
Au cours des dernières semaines, le ministre Arcand dit avoir rencontré d’importants investisseurs lors de missions économiques à New York, à Londres et à Toronto.
«Il y a beaucoup de gens intéressés à venir investir au Québec. On sent un engouement notamment par l’Abitibi», a noté le ministre la semaine dernière lors du dévoilement de la vision stratégique du développement minier du Québec.
En Abitibi, outre les projets d’Osisko et ses partenaires, plusieurs projets de mines d’or sont dans les plans de promoteurs.
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Du côté des minières, on soutient que le Québec a encore du chemin à faire afin de se rendre plus attrayant auprès des investisseurs.
«Il faut simplifier nos processus d’autorisation environnementale. Il faut plus de prévisibilité dans l’industrie minière», a souligné la présidente et directrice générale de l’Association minière du Québec, Josée Méthot.
En 2016, le Québec était la sixième juridiction la plus attrayante au monde pour des investissements miniers, selon le sondage mondial annuel de l’Institut Fraser.
La province a progressé dans l’évaluation de l’organisme, puisqu’elle se trouvait en 8e position en 2015.
La Saskatchewan arrive au premier rang mondial, suivie en deuxième position par le Manitoba, qui était au 19e rang en 2015.