Le Journal de Montreal

Labeaume ne croit pas au déménageme­nt des Flames

- Pierre Couture

QUÉBEC | Le maire de Québec, Régis Labeaume, est loin de s’emballer à la suite de la dernière sortie de Brian Burke (voir autre texte). Il ne croit tout simplement pas au déménageme­nt des Flames de Calgary dans la Vieille Capitale.

«Je travaille pour faire le tour du chapeau. Amphithéât­re, IKEA et club», a-til lancé, hier, en marge d’un point de presse de la multinatio­nale IKEA, qui s’installe à Québec.

À cinq mois des élections municipale­s, le maire Labeaume dit avoir travaillé, depuis 10 ans, sur trois projets symbolique­s pour les gens de Québec. Selon lui, «il manque les Nordiques».

Le premier citoyen de Québec n’a toutefois pas voulu commenter l’évolution des discussion­s entre le groupe Québecor et la Ligue nationale de hockey sur le retour éventuel d’une équipe profession­nelle à Québec.

OUBLIEZ LES FLAMES!

Quant à la rumeur voulant que les Flames de Calgary puissent un jour déménager à Québec, Labeaume n’y croit tout simplement pas.

«C’est une stratégie de négociatio­n. On est utilisés là-dedans. On se calme, tout le monde, les Flames ne viendront pas à Québec», a-t-il dit.

Par le passé, le maire se souvient que la direction des Oilers d’Edmonton avait utilisé le même stratagème pour faire débloquer les négociatio­ns visant la constructi­on d’un nouvel amphithéât­re dans la capitale albertaine.

La direction des Oilers avait laissé entendre que Québec pourrait accueillir l’équipe de la LNH advenant un refus des autorités municipale­s de financer la constructi­on d’un nouvel aréna.

LA BONNE DIRECTION

M. Labeaume croit que le fait que Québec soit cité par la direction des Flames de Calgary pour accueillir éventuelle­ment une équipe de la LNH est un pas dans la bonne direction.

«Ça veut dire, à quelque part, que l’on est sur la carte. On est considérés», a-til évoqué. Le maire voit également d’un bon oeil les récents développem­ents à Seattle pour la constructi­on d’un amphithéât­re de format LNH.

«Ce n’est jamais mauvais pour Québec ce qui se passe à Seattle. Je peux vous dire cela. Mais on verra. Il faut être prudents», a-t-il précisé.

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