Koivu et ses souvenirs du Grand Prix de 2005...
Au Grand Prix du Canada, on a la chance de rencontrer des journalistes venant d’un peu partout dans le monde et l’un d’eux nous a donné des nouvelles de Saku koivu, qui ne manquera rien de la télédiffusion de la course dimanche de son domicile à Turku, en Finlande.
«Je ne suis pas un fanatique ni un expert comme Teemu Selanne, qui peut se lever en pleine nuit pour regarder un Grand Prix en direct, mais j’aime bien suivre les courses», racontait cette semaine l’ex-capitaine du Canadien au vétéran journaliste de F1, Heikki Kulta, originaire de sa ville natale.
«Il y a les Finlandais Kimi Räikkönen et Valtteri Bottas qui se retrouvent au sein des deux meilleures écuries et qui se battent pour une place sur le podium à chaque Grand Prix. Je suis toujours intéressé de voir leurs résultats.»
Koivu a eu l’occasion d’assister au Grand Prix du Canada en 2005, soit l’année du lockout, et il garde de très bons souvenirs de la victoire de Räikkönen sur le circuit GillesVilleneuve.
un SAunA... ProFITABlE !
«C’était génial de voir un Finlandais parader sur la plus haute marche du podium, d’entendre l’hymne national, a rappelé Saku. Kimi était même venu me rendre visite à la maison pour prendre un bon sauna avant le début de son week-end de course. Il faut croire que ça lui avait porté chance.»
On serait curieux de savoir si Räikkönen est plus bavard dans un sauna qu’en conférence de presse!
unE FIÈvrE qu’Il APPrÉCIAIT
Koivu, qui a pris sa retraite en 2014, a parlé avec beaucoup de ferveur de ses années passées à Montréal. «Une fin de semaine de Grand Prix à Montréal est vraiment quelque chose à vivre. La ville est très animée, deux fois plus qu’à l’habitude. Les restaurants sont pleins à craquer, les gens ont le goût de fêter.
«C’est une ambiance qui ressemble sûrement à celle des conquêtes de la coupe Stanley par le Canadien, quelque chose que j’aurais tellement aimé vivre à Montréal. Les gars qui étaient avec l’équipe en 1993, avant mon arrivée, m’ont dit que rien ne pouvait battre l’ambiance d’un défilé avec la coupe dans les rues du centre-ville.»
Koivu n’hésite pas à dire que Montréal est comme sa deuxième demeure.
«J’ai vécu tellement de choses durant mes années avec le Canadien, des bonnes comme des moins bonnes. Montréal occupera toujours une place bien spéciale dans mon coeur, même si j’ai terminé ma carrière en Californie.»
« C’est une ambianCe qui ressemble sûrement à Celle des Conquêtes de la Coupe stanley par le Canadien, quelque Chose que j’aurais tellement aimé vivre à montréal »