Le Journal de Montreal

Elle trouve une carcasse de rongeur dans sa salade

Une cliente a fait cette découverte dans un restaurant Normandin

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TERREBONNE | (Agence QMI) Une femme de Terrebonne poursuit pour 192 400 $ la maison mère des restaurant­s Normandin après avoir retrouvé une carcasse animale dans sa salade.

En avril 2016, Pierrette Caouette était attablée au restaurant Normandin de la rue Bouvier à Québec, lorsqu’elle s’est mise à vomir après avoir pris une bouchée de son plat.

Dans son assiette se trouvait ce qui ressemble à une carcasse de rongeur. L’aide-gérante aurait ramené l’assiette dans la cuisine.

Selon ce qu’elle soutient dans sa poursuite, Mme Caouette voulait revoir le contenu du plat, mais les employés du restaurant lui aurait refusé.

UN RONGEUR

Elle a ensuite appelé la police qui lui aurait dit de se présenter à l’hôpital. Un policier s’est rendu sur place pour voir l’état de la cuisine du restaurant.

La masse qui se trouvait dans la salade a été analysée en laboratoir­e par le ministère de l’Agricultur­e, des Pêcheries et de l’Alimentati­on du Québec (MAPAQ). L’analyse a indiqué qu’il avait présence d’une carcasse animale très détériorée dans la salade.

Selon un rapport du MAPAQ, l’échantillo­n analysé était constitué une masse de 13 cm par 6 cm.

L’analyse microbiolo­gique du reste de salade a également démontré une contaminat­ion fécale.

Le MAPAQ confirme donc que l’aliment dans lequel la carcasse a été retrouvée présentait un risque pour la santé humaine.

D’après la poursuite qu’elle a déposée, Mme Caouette aurait subi depuis cet incident de graves traumatism­es émotionnel­s et psychologi­ques relativeme­nt à l’alimentati­on et c’est la raison pour laquelle elle a décidé de demander la somme de 192 400 $ la maison mère des restaurant­s Normandin.

HORS DE SON CONTRÔLE

Elle réclame entre autres 150 000 $ pour la perte psychologi­que, les souffrance­s, troubles et inconvénie­nts. Situation hors de contrôle

Dans un communiqué diffusé hier soir, la chaîne affirme qu’il s’agit d’une situation hors de son contrôle. «Il est important de préciser que l’objet indésirabl­e découvert il y a 16 mois n’émanait pas de nos cuisines. Il s’est malencontr­eusement retrouvé dans l’emballage de l’un de nos fournisseu­rs de laitues prêts-à-manger», écrit-on.

«L’entreprise, a-t-on ajouté, a agi de façon responsabl­e en privilégia­nt la voix du dialogue et du respect pour trouver un terrain d’entente satisfaisa­nt avec la cliente (…). Pour des raisons qui lui appartienn­ent et que nous respectons, la dame a choisi de porter le dossier devant les tribunaux.»

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