Le Journal de Montreal

Victor, héros de BD

La mascotte de Juste pour rire s’offre une bande dessinée dès ce mardi

- BRUNO LAPOINTE La bande dessinée Victor sera en vente dès mardi.

Pour ses 35 ans, le festival Juste pour rire s’offre une bande dessinée. Les aventures de Victor, mascotte de l’événement, arriveront en librairie mardi.

« Tout le monde connaît Victor. Mais il n’a jamais rien dit de plus que “Maman, c’est fini !” à la fin des galas Juste pour rire », souligne Dominic Guinta, directeur des affaires coopérativ­es et opérations chez Juste pour rire.

Il a eu l’idée d’une bande dessinée, appelée tout simplement Victor, il y a deux ans. D’abord pour l’offrir en cadeau à Gilbert Rozon, puis pour souligner le 35e anniversai­re du festival, célébré cette année. L’écriture a été confiée à l’humoriste Yves P. Pelletier et les illustrati­ons à Olivier Carpentier.

LES ORIGINES DU HÉROS

« Qui est Victor ? » C’est la question qui a servi de point de départ à cette toute première bande dessinée de Juste pour rire.

« On sait d’où viennent des personnage­s comme Mickey Mouse. On connaît leur histoire, on connaît leurs amis… Mais pas Victor. Alors, on a décidé de faire vivre le personnage, de sa création jusqu’aux célébratio­ns du 375e de Montréal », explique Dominic Guinta.

Ainsi, on découvre les origines du célèbre diablotin vert, né d’un croquis de Vittorio Fiorucci, artiste montréalai­s né en Italie. Ses aventures le portent dans différents événements (« tous véridiques et vérifiable­s », souligne Dominic Guinta) tels que le bed-in de John Lennon et Yoko Ono à Montréal en 1969.

Au fil des époques, il croise également différente­s personnali­tés marquantes du showbusine­ss québécois. Les noms de ces derniers ont été légèrement modifiés, Gilbert Rozon devenant Wilbert Rozo, Martin Matte devenant Martin Smatte, et ainsi de suite.

« On voulait appuyer le fait que, bien qu’on s’inspire d’événements et de personnes réelles, il s’agit bel et bien d’une fiction », souligne Dominic Guinta.

UNE SUITE ?

Les aventures de Victor pourraient bien se poursuivre dans un futur plus ou moins rapproché. L’idée d’une série télé a été évoquée, tout comme une éventuelle sortie de la bande dessinée en France, où Juste pour rire a ouvert une filiale en 1990.

« Sky’s the limit », lance Dominic Guinta. « Ça pourrait être un très bel outil de rayonnemen­t pour Montréal en France », ajoute-t-il.

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