Le Journal de Montreal

Un autre calcul pour réduire les dangers du sprint

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DUSSELDORF, Allemagne | (AFP) Le calcul régissant les écarts entre les coureurs d’un même peloton a été modifié pour le prochain Tour de France pour réduire le danger des sprints, a annoncé hier l’Union cycliste internatio­nale (UCI).

L’écart a été porté de une à trois secondes pour enregistre­r une «cassure» entre deux coureurs d’un même groupe.

La décision a été prise pour tenir compte «de la dangerosit­é croissante des arrivées au sprint massif sur les grands tours à la fois pour les sprinters eux-mêmes et également pour les coureurs visant le classement général de l’épreuve», selon l’UCI.

Ce danger est lié, selon ses explicatio­ns, à la profession­nalisation et la spécialisa­tion de plus en plus poussée des équipes, du nombre de «trains» travaillan­t pour les sprinteurs, mais aussi pour les coureurs du classement général.

L’UCI a rejeté toutefois l’hypothèse d’une neutralisa­tion des derniers kilomètres. «Le sprint doit également être respecté et préservé en tant que tel et à part entière et ne pas être perçu comme un spectacle sans conséquenc­es sportives», a-telle souligné.

En jouant sur la méthode de calcul des écarts, le nouveau règlement autorise une différence conséquent­e. Lors d’un sprint à 60 km/h, un écart de trois secondes représente une distance de 50 mètres (contre 17 mètres auparavant).

Ce nouveau protocole vaudra seulement pour les étapes identifiée­s comme «arrivée prévue au sprint massif» dans les grands tours, comme le Tour de France 2017.

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