Une méthode de crémation beaucoup moins polluante
GRANBY | Chaque aquamation réalisée évite de rejeter 160 kg de CO2 dans l’air par rapport à l’incinération, soit l’équivalent d’un aller-retour entre Montréal et Calgary en voiture.
Le complexe Le Sieur de Granby, a été le premier complexe à pratiquer l’aquamation en 2015. Grâce à ce nouveau service, sa clientèle a doublé et ses préarrangements funéraires ont quadruplé.
Avant, Le Sieur pouvait avoir une centaine d’incinérations traditionnelles par année. Depuis 2015, 430 aquamations ont été réalisées. Le complexe reçoit des demandes d’un peu partout dans la province.
La clientèle choisit la crémation par l’eau à 99 % lorsqu’elle fait la comparaison avec la crémation par le feu.
« Le pourcentage restant, c’est qu’il y avait déjà un préarrangement et que la famille souhaite respecter le choix du défunt », a dit le propriétaire du complexe funéraire Le Sieur, Éric Le Sieur.
ÉCOLOGIQUE
Avant l’aquamation, peu de choix s’offraient aux gens qui voulaient prendre soin de l’environnement.
Hormis les cercueils biodégradables, il n’existait rien. Maintenant, en plus de l’aquamation, les urnes Bios viennent d’arriver sur le marché.
« Selon moi, l’urne biodégradable va avec l’aquamation. Il me semble que si tu es préoccupé par l’environnement, ça fait drôle de demander la crémation par le feu.
« C’est comme lorsque quelqu’un me dit que sa voiture est écologique. La mienne l’est, elle est électrique, l’autre ne fait que respecter les normes gouvernementales, mais pollue quand même », a imagé Éric Le Sieur.