Grosse saison en vue
William Bitten et Victor Mete visent une place au sein d’Équipe Canada junior
Le Canadien pourrait être très bien représenté au sein de l’équipe canadienne qui prendra part au Championnat mondial junior, à Buffalo, à la fin de l’année. Victor Mete et William Bitten font partie des 42 joueurs invités au camp de perfectionnement d’Équipe Canada junior qui se tiendra à la fin du mois.
Bien que trois vétérans de la dernière édition seront de retour à la ligne bleue canadienne, Mete a bon espoir d’obtenir un poste. L’Ontarien a raison de croire en ses moyens. L’an dernier, il a été l’un des derniers défenseurs retranchés.
« Ils m’ont simplement dit qu’ils voulaient y aller avec une équipe plus vieille, avec un peu plus d’expérience, a raconté Mete, rencontré en marge du camp de développement du Canadien. J’espère que, cette année, je pourrai leur apporter cette expérience qu’ils recherchaient. »
Avec trois saisons juniors derrière la cravate et une coupe Memorial, remportée avec les Knights de London en 2016, le choix de 4e tour du Canadien en 2016 remplit facilement ce critère.
Il souhaite maintenant que les correctifs qu’il a apportés à son jeu soient des arguments supplémentaires.
« J’ai amélioré mon jeu en territoire défensif. Je choisis mieux mes moments pour appuyer l’attaque. Je suis le quatrième joueur au lieu d’être le premier en avant. Ça m’a aidé un peu », a-t-il déclaré.
Une chose est certaine, ces correctifs n’ont pas nui à sa production offensive. À cet égard, il a obtenu sa meilleure récolte avec 44 points, dont 15 buts, en 50 matchs l’hiver dernier.
BITTEN PLUS COMPLET
Quant à Bitten, il souhaite que son expérience sur la scène internationale séduise l’état-major d’Équipe Canada. L’attaquant des Bulldogs de Hamilton a représenté le pays au Défi des moins de 17 ans de même qu’au Championnat mondial des moins de 18 ans, où il a remporté une médaille d’or.
Tout dépendra de son début de saison. À première vue, on serait porté à croire qu’il a régressé au cours de la dernière campagne. Après avoir atteint le plateau des 30 buts en 2015-2016, avec les Firebirds de Flint, il a dû se contenter de 23 à son premier hiver à Hamilton.
« À Flint, je marquais beaucoup de buts et je récoltais beaucoup de passes, mais j’étais souvent dans les moins. L’an dernier, j’ai changé un peu de rôle. J’ai continué à obtenir des points, mais je me suis retrouvé plus souvent dans les plus », a-t-il expliqué.
Passer de -29 à +13 est effectivement un rendement non négligeable.
SOUS LES YEUX DU CANADIEN
Il faut dire également que rien n’allait plus à Flint. Des querelles internes au sein de la direction de l’équipe, ayant même mené à la suspension du propriétaire par les instances de la Ligue de hockey de l’Ontario, avaient grandement miné le produit sur la glace.
« Il n’y avait pas beaucoup d’attaquants capables de marquer des buts, alors mes compagnons de trios et moi, on forçait un peu le jeu. Parfois, on se faisait prendre. On était l’une des moins bonnes équipes dans la ligue », a rappelé Bitten.
Plusieurs vétérans devraient être de retour à Hamilton cet hiver, ce qui permet à Bitten d’entrevoir une bonne saison. De plus, Michael Andlauer, le propriétaire des Bulldogs, est également actionnaire minoritaire et gouverneur du Canadien. L’occasion est parfaite pour faire bonne impression.