Le Journal de Montreal

Le clan de St. Cloud

Ryan Poehling, le choix de 1er tour du CH, reçoit des éloges de ses coéquipier­s avec les Huskies

- Jean-François Chaumont JFChaumont­JDM jean-francois.chaumont @quebecorme­dia.com

Des 42 joueurs invités au camp de développem­ent, il y en a quatre qui proviennen­t de l’Université St. Cloud. « Il y a trop de gars des Huskies, je ne sais pas à quoi le Canadien pensait. C’est peut-être parce que nous avons les mêmes couleurs et un logo semblable », a lancé à la blague l’ailier Robby Jackson.

Jackson est l’un des quatre représenta­nts de cette université basée au Minnesota. Mais il n’est pas celui qui se retrouve sous les réflecteur­s. Ryan Poehling, le choix de premier tour (25e) du CH au dernier repêchage à Chicago, a fait ses premiers pas au sein de sa nouvelle équipe.

« C’est mon premier camp de développem­ent, a dit Poehling. Je ne suis pas ici avec l’objectif de faire le saut immédiatem­ent à Montréal. J’ai du temps devant moi. Mais je prends ça très au sérieux. C’est un camp important pour moi, je veux bien paraître. »

Poehling n’endossera pas l’uniforme du Tricolore à l’automne. Probableme­nt pas plus lors de la saison 2018-2019. Mais il reste un très beau projet.

« J’ai un peu parlé de mon futur avec le Canadien, mais nous n’avons pas établi une date pour moi, a raconté le sympathiqu­e centre gaucher. Je veux me développer complèteme­nt comme joueur. Quand tu arrives dans la LNH, tu dois être prêt, ce n’est pas un circuit de développem­ent. Si je devais parier, je dirais que je jouerai une autre ou deux autres saisons à St. Cloud. »

UN JEUNE INTELLIGEN­T

Robby Jackson, un ailier gauche, ainsi que Jon Lizotte et James Schuldt, deux défenseurs, ont bien connu Poehling l’an dernier avec les Huskies de St. Cloud de la NCAA. Les trois joueurs ont tenu des discours semblables pour décrire leur jeune coéquipier.

« Ryan était très jeune avec nous l’an dernier, mais il s’est toujours comporté avec beaucoup de classe, a dit Lizotte. Il est très mature. Il jouait avec ses frères jumeaux, Nick et Jack, qui ont deux ans de plus, mais je croyais que Ryan était le plus vieux. »

« Qu’est-ce qu’on ne peut pas dire à son sujet ? C’est probableme­nt la meilleure question, a renchéri Jackson. Il a absolument tout. Il a le physique, il est rapide, il a des mains agiles, un bon tir, il est beau bonhomme et il est drôle. »

« Ryan a un immense potentiel, a ajouté Schuldt. Il est encore très jeune pour un joueur de la NCAA. Il aurait pu jouer comme à l’école secondaire l’an dernier. Mais il a fait le saut à l’Université. Il a un sens du jeu remarquabl­e pour un aussi jeune joueur. Il est aussi un passionné du hockey. Il n’arrêtera pas de s’améliorer. Il a fait tourner des têtes l’an dernier à St. Cloud. Il connaît la pression, il vient du Minnesota et il joue pour une université du Minnesota. »

POTENTIEL OFFENSIF

À sa première saison à St. Cloud, Poehling a obtenu 13 points (7 buts, 6 passes) en 35 rencontres. Il ne s’agit pas de chiffres remarquabl­es, mais il jouait contre des joueurs beaucoup plus vieux que lui.

« Ryan pourrait devenir notre premier centre l’an prochain, a prédit Schuldt, un défenseur qui a reçu une invitation au camp de développem­ent du Canadien. L’an dernier, il faisait déjà partie des joueurs clés de l’équipe, même s’il n’avait que 17 ans.

« Il deviendra une menace offensivem­ent, a renchéri Jackson, un autre joueur invité à ce camp. Pour un joueur aussi jeune, il a déjà amassé assez de points. Il aura maintenant la balle dans son camp pour en faire plus. Il n’y a pas de limites pour lui. Nous savons qu’il est un talent spécial. »

 ?? PHOTO AGENCE QMI, JOËL LEMAY ?? Les joueurs qui ont côtoyé Ryan Poehling à l’université St. Cloud voient en lui un centre no 1 dès cette saison, malgré son jeune âge.
PHOTO AGENCE QMI, JOËL LEMAY Les joueurs qui ont côtoyé Ryan Poehling à l’université St. Cloud voient en lui un centre no 1 dès cette saison, malgré son jeune âge.
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