Polansky atteint la finale
L’Ontarien de 29 ans pourrait obtenir son meilleur classement en carrière s’il gagne
WINNIPEG | Peter Polansky se plaît à jouer à la maison et il l’a une fois de plus démontré, hier, au Challenger de Winnipeg.
Même s’il a dû accomplir du temps supplémentaire sous un chaud soleil, l’Ontarien en a fait juste assez lors de la manche ultime contre le Japonais Yasutaka Uchiyama, en route vers sa première finale en 2017 grâce à une victoire de 6-4, 4-6 et 6-2.
La semaine sans faille du joueur de 29 ans en sol manitobain se poursuivra donc en ayant l’occasion d’arracher un autre titre devant ses compatriotes. Polansky est le champion en titre du Challenger de Gatineau dont le volet des qualifications a pris son envol, hier. Il a aussi gravé son nom sur plusieurs trophées remportés dans le cadre de différents tournois Futures au pays depuis le début de sa carrière.
Si Polansky, 127e sur l’échiquier mondial, a offert une meilleure performance que la veille en quarts où il avait éliminé l’Ontarien Brayden Schnur, il n’était pas totalement rassasié après avoir obtenu sa place pour le rendez-vous ultime en 1 h 45 min.
« Encore une fois, je crois que j’aurais pu gagner ce match en deux manches, a-t-il mentionné sur le bord du court central. À 5-4 dans le deuxième set quand je servais, j’étais trop en mode défensif et il en a profité pour gagner la manche sur ce jeu.
« J’ai mieux joué dans le troisième set où j’ai été plus agressif et j’ai pu aller chercher un bris important [pour faire 2-1]. Ça m’a permis de changer le momentum. Je suis heureux d’avoir gagné. »
EN DEUX TEMPS
Polansky, qui affrontait Uchiyama pour la première fois, a converti une importante balle de bris pour se forger une avance de 4-3 à la manche initiale.
Efficace au service, il a inscrit l’as décisif quelques jeux plus tard, finissant la rencontre avec huit as au total. Le Canadien a terminé le travail sur sa première balle de match au troisième acte.
Tout indique que le vétéran aux tenues singulières pourrait atteindre son meilleur classement à vie en cas de victoire, lui qui s’est déjà hissé jusqu’au 122e échelon en septembre 2014. « Mais je ne pense pas pouvoir atteindre le top 100 », a-t-il précisé.
LOGIQUE RESPECTÉE
Deuxième tête de série de cet événement offrant 75 000 $ US en bourses, Polansky se mesurera au favori Blaz Kavcic en grande finale. Même s’il n’a jamais croisé le fer avec le Slovène, 110e au monde, Polansky sait ce qui l’attend.
« Je le connais depuis plusieurs années. C’est un bon joueur et je crois que nos styles de jeu se ressemblent un peu. Nous avons tous les deux un bon service et un bon coup droit, en plus de jouer agressif quand on le peut. Ce sera un match amusant, c’est certain ! »