Deux Québécois emprisonnés en Chine
Les deux employés de Cavalia auraient été déclarés positifs pour la consommation de cannabis
LE JOURNAL | Deux Québécois qui travaillent pour la troupe Cavalia ont été arrêtés et sont présentement détenus en Chine.
Les deux hommes auraient subi le 14 juillet des tests de dépistage servant à détecter la consommation de marijuana, selon Radio-Canada. Ils venaient de terminer une représentation à Pékin.
« Des représentants chinois nous ont effectivement contactés pour nous demander si nous étions disposés à acheter des billets d’avion pour rapatrier ces individus dans leur pays, et bien entendu nous allons acheter des billets d’avion, dit Éric Paquette, porte-parole de Cavalia, contacté par Le Journal. Tout ce que la compagnie espère, c’est leur rapatriement rapide. »
Cavalia n’a pas voulu donner plus d’informations.
Le porte-parole des Affaires mondiales, Jocelyn Sweet, confirme qu’Ottawa est en communications avec Pékin au sujet des deux individus arrêtés dans cette ville.
« On peut confirmer qu’on fournit des services et du soutien », dit-il.
Le gouvernement fédéral n’a pas voulu en dire davantage sur la façon dont il a appris que les deux ressortissants canadiens ont pris contact avec lui.
TEST-SURPRISE
Selon Radio-Canada, les autorités chinoises auraient fait une descente dans un hôtel pour y faire passer des tests de dépistage du cannabis. Elles ont ensuite mené plusieurs arrestations, notamment dans l’équipe technique, dont celle des deux Québécois.
Les services consulaires auraient été avertis le lendemain de leur arrestation, mais ne seraient intervenus que trois jours plus tard, selon la radiotélévision publique.
Les lois chinoises sont très sévères à l’encontre des utilisateurs de drogue, y compris ceux qui fument de la marijuana. Les autorités procèdent régulièrement à des tests-surprises dans des bars et des hôtels pour coincer les utilisateurs.