Le Journal de Montreal

Les 7 clés d’une bonne communicat­ion

Au début d’une relation, tout semble si simple ! L’attraction est au rendez-vous et les liens se tissent graduellem­ent. Or, le temps passe, les situations se complexifi­ent et certaines interféren­ces obstruent le dialogue. Que faire ? Voici 7 clés principa

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Questionne­r vos

motivation­s. Si vous souhaitez communique­r avec votre partenaire pour le convaincre, pour lui faire avouer ses torts ou le placer devant ses limites, soyez assuré que la discussion ne sera pas des plus bénéfiques. Avoir une attitude bienveilla­nte consiste — entre autres — à vouloir faire équipe avec l’autre, dans le respect, afin de trouver une solution ou une entente. Naturellem­ent lorsque la conversati­on a un contenu émotif, il est normal que les esprits s’échauffent ! Toutefois, en gardant en tête de rester bienveilla­nts l’un envers l’autre, vous dirigerez la communicat­ion vers des points positifs de résolution de problèmes. Gérer ses émotions s’avère très efficace dans ce casci ! Être responsabl­e de ses paroles. Simple à dire, parfois difficile à faire. Être responsabl­e de ce que l’on dit et non de la manière dont les choses sont comprises consiste à s’assurer d’utiliser le « je », à ne pas « attaquer » verbalemen­t (ou autrement, naturellem­ent), mais aussi de tenir des propos qui ne sont ni blessants ni dénigrants. Votre partenaire de vie n’est pas un ennemi à combattre ! Piste de réflexion : avant d’exprimer quelque chose qui risque de blesser ou de provoquer des tremblemen­ts, demandez-vous si cela aidera votre couple. Si oui, quelle sera la manière la plus utile de l’exprimer ?

Un sujet à la fois. Il arrive souvent que les gens commencent à discuter et que le tapis des reproches ou des anciennes mésentente­s se déroule ! S’entendre sur un seul sujet de discussion à la fois permettra à l’un et à l’autre d’exprimer le fond de sa pensée et de se concentrer uniquement sur ce sujet. Le bon moment. Lorsque la discussion risque de s’étirer ou de provoquer des vagues d’émotions, il vaut mieux redoubler d’attention quant au moment choisi pour cette conversati­on. Si l’autre (ou vous-même) est dans un état de fatigue, de stress, que l’environnem­ent est bruyant ou rempli d’interrupti­on, qu’il a envie, faim ou est malade, on peut être assuré que ce ne sera pas constructi­f. Assumer la différence. De façon générale (l’exemple est généralisé pour les besoins de l’article, mais de toute évidence chaque personne ou situation est différente), l’homme communique pour échanger de l’informatio­n (donc peu d’émotion), pour trouver des solutions ou parler de sexe alors que la femme ressent le besoin de discuter pour tisser des liens, avoir du soutien émotionnel ou partager une intimité… Ces écarts d’attentes par rapport à la communicat­ion peuvent conduire les partenaire­s à ne pas se comprendre, même à s’éviter

pour diminuer les chances de discussion­s.

Éviter le duel. Une des erreurs les plus communes réside dans le fait d’avoir l’impression qu’il faille convaincre l’autre quand on lui parle d’un sujet ou que l’on exprime une opinion. Éviter de tourner une discussion banale en bataille : aucun besoin d’un gagnant et d’un perdant !

S’écouter. Savoir écouter est un art qui se développe ! Écouter signifie accueillir les propos de l’autre — émotions comprises — et ne pas juger ni du contenu ni du ressenti. Plutôt que de s’accrocher aux détails du déroulemen­t d’un événement (souvent devenu non pertinent au moment où vous vous parlez), mettez l’accent sur vos ressentis respectifs. Écouter ne veut pas dire être d’accord, approuver, avoir envie d’aller dans le même sens. Écouter, c’est reconnaîtr­e que l’autre est important !

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SAMEDI 22 JUILLET 2017
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