Des leçons de football... et de vie
Des joueurs des Alouettes ont rendu visite à de jeunes footballeurs montréalais
Alors que les Alouettes profitent d’une semaine de congé dans la Ligue canadienne de football, Frédéric Plesius et Seydou Junior Haidara en ont profité pour visiter, hier après-midi, une dizaine de jeunes footballeurs de l’école secondaire Henri-Bourassa au camp de perfectionnement de l’organisme « Nos jeunes à coeur », à Montréal-Nord.
Réunis sur le terrain de l’école Calixa-Lavallée, les participants étaient très attentifs aux conseils, mais aussi au message que les deux joueurs des Alouettes de Montréal étaient venus leur livrer.
« Faites ce que vous aimez dans la vie. C’est la clé du succès », a lancé le receveur Seydou Junior Haidara aux adolescents attroupés devant lui, qui rêvent à peu près tous de joindre un jour les rangs professionnels.
« À cet âge-là, c’est tellement important les décisions et les choix qu’on fait. C’est une période cruciale de la vie », a dit Haidara.
L’athlète de 28 ans natif de Québec souhaite profiter de sa tribune pour inspirer les jeunes et transmettre un message positif.
« Si je peux avoir 10 % de l’impact que d’autres ont eu sur moi, ce sera bien. »
« Pour réussir dans la vie, il y a plusieurs chemins, a ajouté le secondeur Frédéric Plesius, originaire de Lennoxville. Celui du football va beaucoup les aider à rester sur la ligne droite, à faire des bonnes actions, à apprendre de bonnes valeurs. »
PAS DE FOOTBALL SANS ÉCOLE
Plesius a souligné à grands traits l’importance de faire les bons choix et de bien s’entourer pour pouvoir réaliser ses rêves. Il a également prié ses élèves du jour à persévérer tant sur le terrain que sur les bancs d’école.
« Il n’y a pas de secret, s’ils ne vont pas à l’école, ils ne joueront pas au foot. Il faut qu’ils prennent leur décision maintenant », a dit Plesius.
En raison de son expérience personnelle, Haidara sait que la persévérance scolaire est plus dure pour certains, mais qu’elle en vaut la peine.
« L’école, c’était plus dur pour moi, car j’avais un déficit d’attention. Quand je suis tombé en amour avec le football et que j’ai commencé à faire du sport, tout est devenu plus facile. J’avais une raison d’aller à l’école, c’était de pouvoir jouer au football après. C’est pour ça que j’ai poursuivi l’école, et que je suis allé à l’université. Et c’est ce qui a fait la personne que je suis aujourd’hui », a témoigné l’ancien du Rouge et Or de l’Université Laval.