Période faste pour l’économie américaine
AFP | Le Dow Jones a atteint un niveau record, le nombre d’emplois créés dépasse les prévisions, le taux de chômage recule et le déficit commercial fond : la dernière semaine a été plus qu’encourageante pour l’économie américaine.
L’indice vedette de Wall Street, le Dow Jones, a profité, vendredi, d’un rapport meilleur que prévu sur le marché du travail aux ÉtatsUnis en juillet pour enregistrer son huitième record d’affilée et confirmer son passage au-dessus des 22 000 points.
Selon les résultats définitifs, le Dow Jones Industrial Average a progressé de 0,30 % à 22 092,81 points. Le NASDAQ, à forte coloration technologique, a gagné 0,18 % à 6351,56 points.
L’indice élargi S&P 500 a pris 0,19 % à 2476,83 points.
209 000 EMPLOIS CRÉÉS
Comme le reste du marché des actions, l’indice a profité, vendredi, des chiffres encourageants du ministère du Travail sur l’emploi : l’économie américaine a créé 209 000 emplois en juillet, alors que les analystes s’attendaient à 181 000 nouvelles embauches.
Le taux de chômage a reculé à 4,3 %, son plus bas niveau en 16 ans.
« C’est rassurant pour les personnes qui s’inquiétaient de voir ces derniers mois des indicateurs un peu ternes sur l’économie américaine », a commenté Kate Warne, d’Edward Jones.
Parallèlement, « le chiffre sur la hausse des salaires que tout le monde regarde, car c’est celui que la Réserve fédérale regarde, est plus ou moins conforme aux attentes » : le salaire horaire moyen a augmenté de 0,34 % sur un mois et de 2,5 % sur l’année, à peine au-dessus de l’inflation.
DÉFICIT COMMERCIAL BAS
« Cela conforte l’idée qu’on va continuer à voir une croissance des emplois sans que l’inflation s’accélère », a relevé Mme Warne.
Ce rapport ne devrait pas modifier fondamentalement les intentions de la banque centrale américaine.
L’autre statistique majeure publiée vendredi était également positive : le déficit commercial des États-Unis est tombé au plus bas en huit mois en juin, grâce, notamment, à une augmentation des exportations.
Le marché obligataire reculait. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans, qui évolue à l’inverse du prix des obligations, montait vers 20 h 15 GMT à 2 262 %, contre 2 221 % jeudi soir, et celui des bons à 30 ans à 2 838 %, contre 2 797 % la veille.