Le Journal de Montreal

Pas assez d’inspecteur­s, selon la Coalition

- NICOLAS LACHANCE

QUÉBEC | Le manque d’inspecteur sur le terrain est décrié par la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac (CQCT) qui milite pour que les compagnies de tabac paient cette main-d’oeuvre.

Depuis un an, il est interdit de fumer dans les aires de jeux pour enfants comme les parcs publics.

Toutefois, selon le chiffre recueilli par Le Journal, seulement 29 inspecteur­s ont visité ces lieux au cours des 12 derniers mois, et ce, sans aucun résultat, car les inspecteur­s n’y ont pas remis de constats d’infraction.

La CQCT indique qu’il y a un manque flagrant d’inspecteur­s sur le terrain. Et elle soutient aussi que ce sont malheureus­ement, la plupart du temps, les plaintes du public qui poussent la police du tabac à se déplacer sur les lieux dans l’espoir de donner une infraction.

INSPECTION

« On est très conscient qu’au niveau de l’inspection ça pourrait être mieux. L’équipe d’inspection au ministère de la Santé, c’est une très petite équipe », a expliqué Flory Doucas, la porte-parole du CQCT.

« Je ne suis pas surpris de voir le nombre de vraiment très faible dans les aires de jeux et les terrains sportifs. Si les gens se plaignent, même s’ils envoient un inspecteur quelques heures plus tard ça ne veut pas dire qu’on va trouver les personnes fautives », a précisé Mme Doucas.

AUX COMPAGNIES DE PAYER

La coalition souligne également que ça ne devrait pas être les contribuab­les qui paient pour le manque d’inspecteur­s, mais les compagnies de tabac.

« C’est l’industrie du tabac qui devrait payer pour ce service-là, à même les licences de fabricatio­n et les permis de tabac », croit-elle.

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