Le Journal de Montreal

Des pelouses vertes et écologique­s

- ANNE CAROLINE DESPLANQUE­S

Obtenir une pelouse impeccable sans produits toxiques est désormais parfaiteme­nt possible, assurent les spécialist­es en horticultu­re.

« Les pesticides doivent être utilisés en dernier recours et il est possible d’avoir une belle pelouse comme ça », indique Mélanie Langlais, de l’Associatio­n des services en horticultu­re du Québec (ASHQ).

Mme Langlais explique qu’avec une bonne aération, en laissant les rognures de tonte au sol, en arrachant les mauvaises herbes et en réensemenç­ant les zones abîmées, on obtient d’excellents résultats.

« Une pelouse en santé peut supporter la présence d’un certain nombre de parasites sans trop d’inconvénie­nts. Donc, soyez tolérants, n’intervenez que lorsque des ravageurs et des maladies mettent vraiment la santé de la pelouse en péril », complète la Direction des institutio­ns scientifiq­ues de la Ville de Montréal.

BIOPESTICI­DES

Si la pelouse est en santé, « les prédateurs et les parasites qui s’attaquent aux ennemis des plantes auront le temps de se mettre à l’oeuvre sans que vous ayez à intervenir », indique l’organisati­on dans son guide d’entretien écologique de la pelouse.

Mais si l’infestatio­n de mauvaises herbes ou d’insectes est vraiment hors de contrôle, on trouve de plus en plus de pesticides à faible impact et de biopestici­des sur le marché. Malheureus­ement, ils restent encore plus chers que leurs concurrent­s toxiques, déplore Mme Langlais.

Elle est néanmoins convaincue que la demande grandissan­te pour ces produits fera baisser les prix.

« Il y a de plus en plus de municipali­tés, dont Montréal, qui interdisen­t les pesticides, donc les gens n’ont pas d’autre choix que de s’adapter », indique-t-elle.

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