Dans la mire de Roger Federer ?
Auger-Aliassime courtisé par les grandes agences de marketing
Cette autre entrevue que nous a accordée Félix Auger-Aliassime hier n’a fait que confirmer la première impression très favorable qu’il avait dégagée lors d’une première rencontre l’an dernier, à Wimbledon. Cet adolescent a la tête sur les épaules. Il est tout simplement brillant. À tous les égards. Et une belle carrière de joueur de tennis se dessine devant lui. Il représente donc le candidat idéal pour les grandes agences de marketing du monde qui recherchent la perle rare. Nommez-les toutes : IMG, Lagardère, Octagon, elles lui auraient toutes fait de l’oeil, semble-t-il. Mais il y en a aussi une autre qui a le Québécois dans sa mire, nous dit-on. Elle s’appelle Team 8. Ça ne vous dit pas grandchose, jusqu’à ce que vous appreniez que cette agence de management a été créée en 2013 par Roger Federer, son agent et deux autres investisseurs américains.
ATHLÈTES D’EXCEPTION
La raison d’être de cette organisation, qui a notamment recruté les joueurs de tennis Juan Martin del Potro et Grigor Dimitrov, est de s’occuper de quelques athlètes… d’exception. Si sa dernière prise est le jeune Américain de 20 ans Tommy Paul, sa prochaine aurait-elle pour nom… Auger-Aliassime ? On ne fait que spéculer… Mais bon, Roger Federer pourrait bien profiter de sa première présence à Montréal depuis 2011 pour rencontrer son futur protégé, qui sait ?
Félix Auger-Aliassime n’a toujours pas d’agent pour gérer la carrière qu’il a récemment amorcée chez les professionnels.
Son entourage, nous dit-on, veut prendre son temps avant de l’associer à une entreprise spécialisée. Ça ne saurait tarder, toutefois. On nous chuchote que, depuis deux ans, on frappe à sa porte.
Outre la même date d’anniversaire, le 8 août, Federer et Aliassime pourraient donc avoir un autre point en commun. Dossier à suivre...
OBJECTIF FLUSHING MEADOWS
Blessé au poignet gauche, Auger-Aliassime a été forcé de rater quelques tournois ces dernières semaines dont, à sa grande déception, la Coupe Rogers, qui a commencé lundi. Son bilan de santé est toutefois rassurant. « La guérison va bien, a-t-il expliqué. J’ai dû immobiliser mon poignet pendant quatre semaines, mais maintenant je suis sur la voie de la réadaptation.
« J’ai profité de cette blessure pour faire du conditionnement physique, pour me reconstruite une base solide, notamment sur le plan cardio.
« Si tout se passe bien, je serai prêt pour les Internationaux des États-Unis [dans deux semaines à Flushing Meadows]. »
Auger-Aliassime devra passer par l’étape des qualifications avant d’espérer accéder, chez les pros, au tableau principal du dernier tournoi majeur de la saison. En 2016, Auger-Aliassime est venu bien près de remporter le tournoi junior de Roland-Garros, mais il n’a pu convertir trois balles de match contre le Français Geoffrey Blancaneaux en finale. Il devait toutefois se racheter, quelques mois plus tard, en gagnant, toujours en simple, les Internationaux de tennis des États-Unis face au Serbe Miomir Kecmanovic.
Classé 222e à l’ATP, le Québécois a remporté le premier titre Challenger de sa jeune carrière, en juin dernier, lorsqu’il a battu Mathias Bourgue en finale du tournoi de Lyon, en France.