L’or comme objectif
Malgré l’absence des joueurs de la LNH, les dirigeants de Hockey Canada croient quand même que la formation canadienne a ce qu’il faut pour remporter une troisième médaille d’or olympique de suite, en février prochain, à Pyeongchang, en Corée du Sud.
Car même si Sidney Crosby, Connor McDavid ou Carey Price ne représenteront vraisemblablement pas le Canada aux prochains Olympiques, tous les autres pays – sauf peut-être la Russie – se retrouveront dans la même situation.
Car, à première vue, les Russes sont les favoris pour remporter le prestigieux tournoi de 2018, eux qui devraient en principe compter sur les services des vétérans mais fort talentueux Ilya Kovalchuk, Andreï Markov et Pavel Datsyuk, tout comme sur la possible participation d’Alex Ovechkin.
PRÉPARATION OPTIMALE
« On s’en va à ce tournoi en se disant que l’or est réaliste. La dernière fois que le Canada n’a pas été favori, c’était en 1994. Même avant ça, quand les Russes étaient une puissance et que les Tchèques n’étaient pas trop loin, on arrivait là en visant l’or. On sait qu’on a du travail à faire, qu’on va devoir faire les choses différemment afin de se donner la meilleure chance possible. On va s’assurer d’avoir une préparation optimale, ce qui va nous donner une chance de gagner à chaque soir », a mentionné le directeur général d’Équipe Canada, Sean Burke, qui a représenté le Canada aux Olympiques en 1988 et 1992, alors que les joueurs professionnels n’étaient toujours pas admis.
D’ailleurs, à ce sujet, Burke ne croit pas que les deux époques puissent être comparées. « À l’époque, on avait un programme national. C’est la grosse différence. Maintenant, on essaie de former une équipe le plus vite possible afin que les joueurs jouent ensemble le plus possible. Le plus gros défi est qu’on devra prendre des décisions rapidement sans disposer de toutes les informations. »