Le Journal de Montreal

Samuel Thomassin fin prêt pour la saison

- RICHARD BOUTIN

QUÉBEC | Après une première année comme partant où il s’est établi comme une force de la ligne offensive du Rouge et Or de l’Université Laval, le garde Samuel Thomassin est fin prêt pour le début de la saison.

S’il devait se battre pour un poste de partant en 2016, Thomassin se retrouve dans une situation complèteme­nt différente cette année.

« Je sais plus à quoi m’attendre, a reconnu le gaillard de 6 pi 6 po et 313 livres. Je n’avais jamais affronté Montréal l’an dernier et mon seul départ avait été contre McGill en 2015. Mes performanc­es m’ont permis de prendre confiance. »

Ennuyé par une blessure à une épaule pendant les séries éliminatoi­res, Thomassin est de retour en pleine santé.

« Je suis dans la meilleure forme de ma vie, a-t-il affirmé. J’ai eu une bonne saison morte où j’ai pu prendre le temps de soigner mon épaule. Je suis de retour à cent pour cent. Il n’était pas question que je rate un match en séries. J’ai joué sur mon épaule trois parties et j’avais appris à composer avec la douleur. »

« BEAUCOUP DE PRESSION »

Élu sur l’équipe d’étoiles de la Conférence l’an dernier, Thomassin veut poursuivre sa progressio­n.

« Je me mets beaucoup de pression sur les épaules et mes attentes sont grandes, a-t-il indiqué. L’objectif ultime est de remporter une deuxième Coupe Vanier et tant mieux si je peux le faire en étant choisi sur une des équipes d’étoiles au pays. »

Plusieurs se posaient des questions sur la ligne offensive du Rouge et Or à l’aube de la saison 2016. Qu’en est-il cette année ? « Quatre des cinq partants en 2016 avaient peu joué et on a prouvé qu’on pouvait connaître du succès, a-t-il rappelé. Cette année, nous avons plus de profondeur avec l’arrivée de cinq grosses recrues. Il y a encore de bonnes batailles. Je ne suis pas inquiet. »

Les batailles se retrouvent aux positions de bloqueur.

MEILLEURE DÉFENSIVE

La semaine dernière dans La Tribune, l’entraîneur-chef Mathieu Lecompte mentionnai­t que le Vert & Or de l’Université de Sherbrooke allait miser sur la meilleure défensive au pays. Qu’en pense Thomassin ? « Tant mieux s’ils pensent qu’ils ont la meilleure défensive, mais nous affrontons une sacrée bonne défensive chaque jour à l’entraîneme­nt, a-t-il souligné. Ce n’est pas une source de motivation. On se concentre sur nous-mêmes et on se prépare toujours de la même manière. »

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