L’année de l’éclosion pour Hugo Barrette
Le coureur québécois entame une importante saison
Les Championnats panaméricains de cyclisme sur piste, qui s’amorceront la semaine prochaine à Couva, à Trinidé-et-Tobago, donneront le coup d’envoi d’une nouvelle saison pour Hugo Barrette. Une saison importante au cours de laquelle il veut prouver des choses.
« Je veux montrer ce que j’ai dans les jambes. Surtout aux Championnats du monde, pour partir le processus olympique du bon pied », indique le Madelinot de 26 ans.
« L’an passé, j’ai vécu ma transition des Jeux. J’ai pris beaucoup de temps de repos, de réflexion. Là, j’ai les idées en place et je sais où je m’en vais. J’ai la motivation et la progression continue. Les temps que je fais à l’entraînement me prouvent que je peux rêver gros. Je vois donc cette année comme celle de l’éclosion. »
COURSES IMPORTANTES
Les courses à Couva seront ses premières d’importance depuis avril dernier, alors qu’il avait réalisé un top 10 au sprint individuel aux Mondiaux de Hong Kong.
« C’est sûr que je veux gagner là-bas. Mais j’y vais sans pression, en préparation de la saison. Ça nous donnera une bonne indication à quoi s’attendre et quoi travailler », explique le médaillé d’or aux sprints individuels et par équipe des Jeux panaméricains de 2015. Il avait également remporté le bronze au keirin, à Toronto.
Parmi ses objectifs de la saison, Barrette vise une victoire à la Coupe du monde de Hamilton, où il s’entraîne depuis deux ans. Il souhaite également être à son meilleur au printemps, pour les Mondiaux [mars] et les Jeux du Commonwealth [avril].
« En cyclisme sur piste, les pays dominants sont aux Jeux du Commonwealth. Ça va être du gros calibre. Habituellement, c’est un bon gage de ce qui s’en vient pour les Olympiques. »
DE NOUVELLES PRIORITÉS
Barrette souhaite également profiter de cette saison pour revoir ses priorités sur piste.
« Pour moi, maintenant, l’important c’est de performer au sprint qui est plus contrôlable que le keirin. C’est là que je veux mettre mes efforts », indique le cycliste québécois, médaillé d’argent au keirin à la Coupe du monde de Los Angeles en février dernier. Aux Jeux de Rio, il avait pris le 13e rang de l’épreuve.
« Je vais continuer les deux et, avec ma meilleure course, je me vois encore devenir champion du monde au keirin. C’est juste qu’il y a plus d’impondérables à cette épreuve. Ça va être intéressant de voir ce qu’en pense mon nouvel entraîneur. »
Barrette voit d’un bon oeil l’arrivée de Franck Durivaux à la barre de l’équipe nationale. Il croit assurément pouvoir atteindre, à ses côtés, les sommets tant convoités.
« Je ne me satisfais pas de rien et je veux accomplir les grandes choses que je voulais dès le départ, c’est-à-dire devenir champion du monde et olympique. »