Le meurtre serait lié aux stupéfiants
La victime était connue des services policiers
Le trafiquant de drogue de 31 ans abattu dans l’entrée de son immeuble à logements de MontréalNord mardi était violent et attirait les problèmes, selon certains membres de son entourage.
« Ça arrivait souvent qu’il était en retard pour le loyer, mais je n’insistais pas, je savais qu’il pouvait perdre les pédales vite et il faisait peur », a dit Tristano Pasiuzzo, l’ancien propriétaire de la victime.
Valery Belange venait tout juste d’emménager dans un appartement de l’avenue Lausanne, non loin de la rue Fleury. Après avoir dû « l’endurer » pendant deux ans, M. Pasiuzzo était bien heureux qu’il quitte enfin son immeuble.
Malgré son récent déménagement, il semble que ceux qui lui voulaient du mal connaissaient déjà sa nouvelle adresse.
ENSANGLANTÉ
Mardi vers 22 h 15, de nombreux appels ont été faits au 911 pour signaler des coups de feu. À leur arrivée sur place, les policiers ont trouvé le corps ensanglanté de Belange. Selon des témoins, un véhicule se serait immobilisé devant l’immeuble peu de temps auparavant. Puis, quelques-uns de ses occupants se sont avancés jusqu’à l’entrée de l’édifice, où se trouvait Valery Belange. C’est à ce moment que les coups de feu ont été entendus.
Malgré leurs efforts, les ambulanciers n’ont rien pu faire pour sauver la vie de la victime. Son décès a été constaté sur les lieux.
Les individus auraient pris la fuite après le meurtre à bord de la voiture dans laquelle ils étaient arrivés. Le véhicule, décrit comme étant de couleur foncée, a quitté les lieux en empruntant l’avenue Lausanne en direction sud.
Aucune arrestation n’avait été effectuée hier soir. La police n’a pas fourni de description des suspects.
« MOINS DE CONTACT POSSIBLE »
Selon deux anciens voisins qui ont préféré demeurer anonymes, Valery Belange était connu comme un homme à problèmes. « Je l’ai déjà vu être violent avec des gens qui l’avaient visité, a confié l’un d’eux. Disons que je m’arrangerais pour avoir le moins de contact possible avec lui. Et les autres locataires ici savaient qu’il était violent. »
Il y a trois mois, la victime a plaidé coupable à des accusations de possession de drogue et de non-respect de ses conditions de libération. Il a écopé d’une semaine de détention. En 2015, c’est une accusation de trafic de stupéfiants qui a été déposée contre lui. Il a plaidé coupable et devait recevoir sa sentence dans environ un mois.