Le Journal de Montreal

Une complicité fraternell­e

- SAMUEL PRADIER

Céline Dion tenait à être présente au lancement du projet musical de Jacques Dion et Geneviève Garceau, mercredi soir, parce qu’elle a une complicité particuliè­re avec son frère.

« Jacques et moi, on a eu un lien musical dès le départ, a indiqué la chanteuse en entrevue. On a écrit la musique ensemble de Ce n’était qu’un rêve. Jacques a fait les couplets et j’ai fait le refrain. Ce rêve a été la réalité de toute la famille. Moi, je n’ai pas eu le temps d’y penser, au rêve. Ç’a commencé avec cette chanson sur la table de la cuisine, puis je me suis retrouvée sur une scène et je suis ici ce soir. C’est encore un rêve qui se poursuit. »

UNE VOIX DOUCE

Geneviève Garceau, la femme de Jacques, a aussi été une inspiratio­n pour Céline. « Quand Geneviève est rentrée dans la vie de Jacques, elle est aussi entrée dans la mienne. Son talent et sa voix, très bien contrôlée, est d’une grande douceur. Moi, il fallait que je crie un peu pour faire les notes, mais pas elle. J’étais toute petite, je l’écoutais chanter et elle était une idole pour moi. Quinze ans plus tard, je suis assise et je l’écoute chanter, et j’avais comme l’impression de retourner en arrière et de me retrouver sur la table de la cuisine. »

Céline est aussi revenue sur la chance qu’elle a eue de vivre dans une famille aussi unie et soudée qui l’a poussée à devenir ce qu’elle est devenue. « Tous mes frères et mes soeurs ont eu une carrière musicale avant moi. J’en ressors grandie. Quand je suis sur scène et que je vous parle, je suis là en leur nom. Mes frères et mes soeurs m’ont montré le métier. »

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