DE L’URINE DE CHEVAL SUR LE TOIT DU PARLEMENT
Oui, oui, vous avez bien lu ! C’est Don Nixon, un ingénieur en retraite du ministère des Travaux publics, qui a rapporté cette drôle de pratique dans son livre The Other Side of the Hill. Lors de la reconstruction de la partie centrale du Parlement, après l’incendie qui a ravagé le bâtiment en 1916, de l’urine de cheval a été soigneusement étendue sur les nouvelles feuilles de cuivre du toit. L’objectif était d’accélérer l’oxydation du cuivre pour obtenir plus rapidement la mythique couleur verdâtre du Parlement. Les toits en cuivre ont une durée de vie de 80 à 100 ans. Si les feuilles dorées virent au brun dans les mois qui suivent leur installation, elles ne deviennent vertes que 30 ans plus tard. L’utilisation de l’urine de cheval a toutefois été abandonnée depuis. On n’y a pas eu recours dans le cadre des travaux de rénovation des nombreux édifices du Parlement depuis 1995. C’est ce qui explique les différentes nuances de couleur du cuivre sur les édifices de la cité parlementaire.