Plus mince et plus rapide
Michael McCarron a fait des heures supplémentaires au cours de l’été
Depuis que le Canadien en a fait son choix de premier tour en 2013, on ne cesse de remettre en question le coup de patin de Michael McCarron. Lui-même conscient de cette lacune, il n’a pas hésité à redoubler d’efforts au cours de l’été pour remédier le mieux possible à la situation.
l∫ Power skating, sprints, sauts, exercices pliométriques, le colosse de 6 pieds 6 pouces a tout mis en oeuvre pour accroître sa vitesse.
« J’ai travaillé fort sur cet aspect de mon jeu. J’ai axé les efforts au niveau des jambes, surtout les muscles à contraction rapide. Ça aide à accélérer plus facilement », a-t-il expliqué.
Bon plan, car c’est souvent avec les départs que tout se joue. Particulièrement dans les zones restreintes où les séquences arrêts-départs sont fréquentes.
« Je veux que mes deux ou trois premiers coups de patin soient plus efficaces. J’ai encore du travail à faire, mais je sens que ça s’en vient », a soutenu l’Américain qui, lors de cette première journée sur la glace, a joué dans un trio complété par Jacob de La Rose et Martin Reway.
ÉVITER LES KILOS EN TROP
L’ancien joueur des Knights de London et des Generals d’Oshawa, dans la Ligue de l’Ontario, s’est également présenté plus svelte que jamais. Il pèse encore 230 livres comme c’était le cas lors des camps précédents. Par contre, son indice de masse corporelle a probablement fondu au même rythme que ses joues.
« J’ai ajouté du muscle, mais j’ai encore perdu du gras de bébé », a-t-il lancé avec le sourire.
« Pour un gars de ma stature, c’est le poids idéal. Le défi est maintenant de le garder. Habituellement, je prends quelques livres en cours de saison. Je vais essayer que ce ne soit pas le cas cet hiver », a-t-il poursuivi.
Surtout s’il joue au centre, comme c’était le cas hier. Il faut du souffle pour être en mesure de couvrir la totalité des 200 pieds sans être en retard sur le jeu.
EFFORTS REMARQUÉS
Le travail de McCarron n’est pas passé inaperçu. Le camp d’entraînement a beau être en branle depuis seulement deux jours, Claude Julien a tout de même eu le temps de remarquer une certaine amélioration chez l’attaquant de 22 ans.
« Nous savons qu’il est fort et qu’il est bon à l’embouchure du filet. Une fois qu’il décolle, il patine bien, a décrit l’entraîneur-chef du Tricolore. Mais il avait besoin d’améliorer ses premières poussées. Il sentait qu’il devait se renforcer pour devenir un meilleur patineur. C’est bien quand tu vois un jeune qui fait ce qu’il doit faire pour améliorer ses chances. »
Cependant, ce n’est que dans les matchs préparatoires qu’on pourra réellement évaluer sa progression. C’est sans doute ce qui déterminera s’il pourra enfin amorcer la saison à Montréal après deux saisons à devoir patienter jusqu’en décembre.