Le Journal de Montreal

Mince espoir

Le club montréalai­s est à trois points d’une place en séries mais...

- DAVE LÉVESQUE

ATLANTA | Tout ce qui monte doit redescendr­e et c’est exactement ce qui est arrivé à l’Impact au cours des derniers jours.

Après une étonnante victoire de 5 à 3 à Toronto qui a redonné espoir au club montréalai­s mercredi, le Bleu-Blanc-Noir s’est fait ramener sur le plancher des vaches par l’Atlanta United FC, dimanche.

Ce n’est pas que les hommes de Mauro Biello aient particuliè­rement mal joué, mais Atlanta a tout simplement été meilleur.

On savait que ça serait difficile puisque tous les clubs qui s’amènent au Mercedes-Benz Stadium vont un peu à l’abattoir.

Dans les circonstan­ces, l’Impact s’en est bien tiré en n’accordant que deux buts à une attaque qui en avait marqué 17 à ses quatre matchs précédents.

FINIE L’EXPÉRIENCE

Les rapides attaquants d’Atlanta ont malmené le pauvre Deian Boldor, qui ne savait plus à quel saint se vouer.

Après un troisième match difficile pour le Roumain, on doit conclure que la fin de saison n’est pas le moment de lancer un nouveau venu dans la mêlée un peu folle de la MLS.

Sans un Laurent Ciman allumé, on aurait assisté à un carnage sur le flanc gauche, dimanche.

Il est temps de revenir à un système à quatre défenseurs pour les derniers matchs de la saison.

LE TEMPS MANQUE

La fin de semaine n’aurait pas plus mal aller pour l’Impact, qui espérait voir les Red Bulls de New York battre le Crew à Columbus.

C’est le contraire qui s’est produit de sorte que même si Montréal n’est qu’à trois points des « Taureaux », il a disputé un match de plus.

Si le Crew avait perdu et que l’Impact l’avait emporté, celui-ci se serait trouvé à deux points de l’équipe de l’Ohio, avec un match en main en prime.

On peut donc dire que le temps commence cruellemen­t à manquer à l’Impact.

On savait que septembre serait ardu pour Mauro Biello et sa troupe, avec sept matchs.

L’Impact se trouve au coeur d’une séquence de 5 matchs en 15 jours et a accumulé une victoire et deux défaites jusqu’à maintenant.

Avec deux des quatre derniers matchs de la saison cette semaine, on saura samedi soir si le Bleublanc-noir jouera au-delà du 22 octobre, date du dernier match de la saison régulière.

« À la fin de la semaine, on va savoir où on s’en va », a reconnu Samuel Piette.

PRESQUE INSURMONTA­BLE

Même si l’écart avec les Red Bulls n’est que de trois points, soit une toute petite victoire, il est presque insurmonta­ble.

Le calendrier des « Taureaux » est un peu plus clément avec deux matchs contre D.C. United, un à la maison et un autre à domicile. Les hommes de Jesse Marsch vont visiter Toronto et recevoir Vancouver, de même qu’Atlanta.

Quant à l’Impact, il va recevoir New York City FC demain. L’équipe dirigée par Patrick Vieira est seconde dans la MLS pour les points amassés sur les gazons adverses avec 18.

Jeudi, l’Impact va prendre la direction de Denver pour affronter les Rapids du Colorado. Ils sont certes plutôt mauvais à domicile, mais jouer en altitude alors qu’on arrive à la fin d’une séquence de 5 matchs en 15 jours, ça ne sera pas de la tarte.

Après la pause internatio­nale, l’Impact va retourner à Toronto où, pas de doute, il sera attendu de pied ferme; le Toronto FC ne voudra certaineme­nt pas se faire humilier une deuxième fois. La saison se terminera par une visite du Revolution de la NouvelleAn­gleterre au Stade Saputo.

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PHOTO AGENCE QMI, JASON BRAVERMAN Matteo Mancosu et ses coéquipier­s de l’Impact n’ont pas fait le poids face à Atlanta, dimanche.

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