Vers d’autres accusations contre Michel Temer ?
BRASILIA | (AFP) Les députés brésiliens ont commencé à examiner une nouvelle demande de mise en accusation du président Michel Temer pour participation supposée à une « organisation criminelle », une seconde procédure en deux mois qui pourrait lui coûter son mandat.
La lecture des 245 pages en provenance de la Cour suprême a commencé hier à la Chambre des députés, seule habilitée à autoriser un procès par un vote prévu au terme de ce processus qui peut durer deux à trois semaines.
Si les deux tiers des parlementaires considèrent cette demande recevable, le président sera alors écarté du pouvoir pour six mois, le temps d’être jugé. Cette éventualité est néanmoins jugée peu probable par la plupart des analystes en raison du fort soutien dont dispose Michel Temer, 77 ans, à la chambre basse.
En juin, une autre demande de mise en examen avait été présentée pour « corruption passive », mais le président était parvenu à sauver son mandat en obtenant une large majorité au Parlement.