Uber, l’invasion barbare ?
«Alors comme ça, Uber fait du chantage ? La danse du bacon de l’enfant-roi qui n’accepte pas de se faire dire « non »?
Et si, au contraire, Uber avait raison de dénoncer le carcan administratif que notre bon « gouvernemaman » veut lui dicter ?
Alexandre Taillefer, toujours prêt à faire la morale sur son petit ton de prof d’école, banalisait ce matin les exigences imposées par Québec : « On voulait que les chauffeurs d’Uber aient une formation minimale. On parle de 35 heures. On ne parle pas de retourner au cégep. »
Ce que semble occulter Monsieur Téo Taxi, c’est que les chauffeurs d’Uber sont des dilettantes, ils font ça à temps perdu pour arrondir leurs fins de mois. Plusieurs occupent déjà un autre emploi, c’est la base du principe Uber. Et on leur demanderait de passer 35 heures à se former ?
Ils vont les prendre où, ces heures, entre minuit et quatre heures du matin quand ils auront fini leur huitième quart de travail ?