Question existentielle
C’est une question délicate et existentielle que l’aide médicale à mourir. Personnellement, c’est le suicide tout court qui me heurte le plus. Pensez-y : en plus d’avoir à porter leur souffrance physique et/ou morale, des gens désespérés se retrouvent dans l’obligation de mourir seuls, dans la honte, sans personne pour leur tenir la main.
Qui sommes-nous pour juger de la souffrance d’autrui ? Qui sommesnous pour décider si leur vie vaut encore la peine d’être vécue ? Avec les progrès de la médecine, on « étire » des vies humaines qui n’ont plus rien d’humain... Quand le moment sera venu, s’il le faut, je préférerai mourir dans la dignité, entourée des miens.
Hélène Carle