Le Journal de Montreal

Une tâche majeure à régler avant les Jeux

Les Coupes du monde déterminer­ont le nombre de patineurs aux Jeux olympiques de Pyeongchan­g

- ALAIN BERGERON

QUÉBEC | La définition de tâches d’un patineur de vitesse canadien ne se limite pas aux Jeux olympiques. Des résultats sont requis dès ces jours-ci en Coupe du monde.

Si on connaît déjà le programme des épreuves de courte piste aux Jeux de Pyeongchan­g, il reste maintenant à déterminer quels acteurs en feront partie. L’objectif pour l’équipe canadienne d’envoyer le maximum de trois patineurs par distance individuel­le, et surtout des équipes de relais chez les femmes et les hommes, se jouera durant les quatre étapes de la Coupe du monde de l’automne, dont la première à Budapest, d’aujourd’hui à dimanche.

LE RELAIS, LA BASE

Le moyen le plus facile pour un pays d’espérer placer trois patineurs parmi les 32 qui participer­ont aux concours olympiques de 500 m et 1000 m, et les 36 à celui de 1500 m, c’est de qualifier son équipe de relais dans les sept postes disponible­s pour chaque sexe (la Corée du Sud est qualifiée d’office comme huitième nation à titre de pays hôte).

Les huit pays qualifiés aux relais totalisero­nt 40 patineurs (cinq par équipe), ce qui obligera par conséquent les nations non sélectionn­ées pour les relais à se limiter à trois athlètes ou moins pour combler les 20 postes restants sur le maximum de 60 alloués pour l’ensemble de la compétitio­n, autant dans celle féminine que masculine.

« L’équipe de relais pour les femmes, c’est pas mal une formalité. Ce serait une grosse surprise que le Canada ait de la misère. Chez les hommes, par contre, il y a plus que sept pays candidats pour les sept places. Ils ne peuvent pas se permettre de trop en échapper. Ils devraient logiquemen­t se classer, mais si une pénalité survenait ou s’ils étaient victimes de chutes dans deux des quatre Coupes du monde, ça nous mettrait dans une situation problémati­que », explique Nathalie Lambert, présidente du Comité technique en courte piste à l’Internatio­nal Skating Union (ISU).

Pour les pays sélectionn­és aux relais des Jeux, l’enjeu suivant consiste à placer trois athlètes parmi les 32 meilleurs (36 au 1500 m) afin de se voir attribuer le maximum des trois postes à chaque distance. Le calcul des points tiendra compte des trois meilleurs résultats sur les quatre Coupes du monde.

« Il y a toujours des risques. Par contre, il y a de minces chances que ça aille mal dans l’ensemble des quatre Coupes du monde. Il faut rester à l’affût des possibilit­és que ça aille moins bien, mais on est quand même préparé à compétitio­nner sous la pression », soulignait le gagnant des sélections olympiques nationales, Samuel Girard, avant son départ pour l’Europe.

EUROPE ET ASIE

Après Budapest suivront les étapes de Dordrecht aux Pays-Bas (5 au 8 octobre), Shanghaï (9 au 12 novembre) et Séoul (16 au 19 novembre).

L’équipe canadienne réunit Samuel Girard, Charle Cournoyer, Pascal Dion, de même que les frères Charles et François Hamelin ainsi que Kim Boutin, Kasandra Bradette, Jamie MacDonald, Valérie Maltais et Marianne St-Gelais. Steven Dubois et Audrey Phaneuf agissent comme substituts.

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PHOTO D’ARCHIVES Charles Hamelin et l’équipe canadienne tenteront de qualifier le maximum de patineurs pour les Jeux olympiques lors des quatre Coupes du monde de l’automne.

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