Le reste du monde croit en ses chances
La Coupe des Présidents s’amorce aujourd’hui
PARIS | (AFP) Une seule victoire en 12 confrontations : les golfeurs du reste du monde veulent mettre un terme à une série de six revers consécutifs face aux Américains à la Coupe des Présidents, qui se dispute d’aujourd’hui à dimanche à Jersey City.
L’espoir est permis du côté de l’équipe internationale, qui peut se baser sur sa défaite par un petit point aux mains des Américains lors de la dernière édition, à Icheon en Corée du Sud, il y a deux ans.
« Je pense qu’il y a plus d’optimisme », a affirmé, enthousiaste, l’Australien Adam Scott (37 ans), tête de proue de l’équipe internationale et ancien numéro un mondial qui participe à sa huitième Coupe des Présidents.
« Même si nous n’avons pas gagné (il y a deux ans en Corée du Sud), nous avons prouvé, au moins à nous-mêmes et aux autres, l’importance des joueurs du reste du monde », a-t-il ajouté.
Côté américain, malgré une seule défaite (1998) et un petit nul (2003) concédés depuis la première édition, en 1994, on se méfie des adversaires, qui disposent notamment du troisième joueur mondial dans ses rangs, le Japonais Hideki Matsuyama.
« Si vous regardez l’équipe internationale, l’effectif est de qualité et il y a de la profondeur. Si on leur laisse des opportunités, ils en profiteront pour nous battre », a prévenu l’Américain Phil Mickelson, gagnant de cinq victoires en Grand Chelem et seul golfeur à avoir participé à toutes les éditions de la Coupe des Présidents.
PLATEAU RELEVÉ
Cette compétition qui a du mal à rivaliser avec l’aura de la compétition reine, la Coupe Ryder, met aux prises les meilleurs golfeurs américains aux Européens.
Pourtant, le contingent américain présent au club Liberty National n’a rien à envier à sa soeur aînée, six des dix meilleurs joueurs mondiaux étant présents. Parmi eux, les Américains Dustin Johnson et Jordan Spieth, respectivement numéros 1 et 2 mondiaux.
La Coupe des Présidents est un trophée de golf mis en jeu tous les deux ans que se disputent les États-Unis et le reste du monde (sauf l’Europe) dans un tournoi par équipe impliquant 12 joueurs de chaque côté.