LA FIN SEMBLE PROCHE
L’Impact s’incline et s’éloigne d’une place en séries
L’Impact n’a plus que de très minces chances mathématiques de participer aux séries éliminatoires après une défaite de 1 à 0 face au New York City FC, hier soir, devant 16 005 spectateurs au Stade Saputo.
Le Bleu-blanc-noir se trouve désormais à quatre points des Red Bulls de New York et de la 6e place dans l’Association Est avec encore trois matchs à jouer. Il a eu un coup de main de D.C. United, qui a soutiré un verdict nul aux Red Bulls dans les arrêts de jeu hier.
L’Impact a ainsi subi un second blanchissage de suite et a perdu six de ses sept derniers matchs. Il a surtout perdu ses quatre dernières parties à domicile.
Mauro Biello et ses hommes devront remporter leurs trois derniers matchs et espérer un miracle pour atteindre le tournoi automnal.
INACCEPTABLE
Biello semblait plus découragé que fâché quand il s’est présenté devant les médias.
« Ce n’était pas assez, a-t-il lancé. Dans tous les aspects, en termes de qualité, sur le plan physique, ils nous ont battus chaque fois qu’on avait le ballon.
« C’est un match décevant, surtout qu’on est dans la course. C’est une performance inacceptable devant nos partisans. »
Il a également commenté la rumeur selon laquelle il serait remplacé par Alessandro Nesta à la barre de l’équipe la saison prochaine.
« Ça fait partie du métier. Je peux juste contrôler ce que je peux faire avec l’équipe. Les autres choses, ce sont des distractions. Je ne m’occupe pas de ça, je ne suis pas les réseaux sociaux. »
ÉVEIL TARDIF
Complètement endormi en première demie, l’Impact s’est finalement réveillé vers l’heure de jeu et s’est battu avec l’énergie du désespoir, alors qu’il tirait déjà de l’arrière après le but de Jack Harrison à la 29e minute.
C’était nettement trop tard pour une équipe qui se battait pour sa survie et qui devait absolument récolter les trois points.
Qui plus est, New York City avait laissé David Villa sur le banc au départ de la rencontre, ce qui aurait dû être un avantage.
Plutôt que d’en profiter, l’Impact a été carrément atroce dans les 45 premières minutes.
Sans quelques exploits d’un Evan Bush et plusieurs ratés des visiteurs dans le dernier tiers, les hommes de Biello auraient été largués très tôt dans la rencontre, d’autant plus que les visiteurs ont décoché 22 tirs contre seulement 10 pour l’Impact.
SANS ÉNERGIE
Peut-être est-ce parce qu’il s’agissait d’un quatrième match en 12 jours, mais les hommes en bleu foncé ont paru fatigués et sans énergie dès les premières minutes avec une absence totale de cohésion.
Blerim Dzemaili, par exemple, semblait transporter un piano sur son dos.
Biello a de nouveau opté pour une formation à cinq défenseurs avec, encore une fois, des résultats peu probants.
New York City a profité de trop de coups de pied de coin pour les compter, et la pression du Bleu-blanc-noir sur le porteur du ballon était inexistante.
L’Impact s’envole aujourd’hui pour Denver, où il affrontera les Rapids du Colorado samedi.