Danger pour la santé
Le Café bistro Sinoger a dû fermer une semaine pour insalubrité
La cuisine du café bistro Sinoger à ville Saint-Laurent était insalubre à un point tel que des inspectrices ont ordonné au propriétaire de fermer boutique pendant près d’une semaine l’an dernier, craignant un danger pour la santé des consommateurs.
« Plusieurs aliments expirés se trouvaient dans les réfrigérateurs et congélateurs », ont indiqué les inspectrices dans leur rapport après une visite du commerce en 2016.
Celles-ci disent entre autres avoir trouvé du fromage râpé visqueux à l’odeur nauséabonde et des bagels couverts de moisissures blanches et vertes.
Le restaurant, situé dans le local #100 du 3100 boulevard de la Côte-Vertu, a écopé d’une amende totale de 1300 $, le 3 août, pour « insalubrité générale des lieux, du matériel, de l’équipement et des ustensiles ».
CESSATION DES ACTIVITÉS
Un an plus tôt, les agentes de l’inspection des aliments avaient remis une ordonnance de cessation des activités d’au plus 5 jours au commerçant, Nie Yinping, car ils avaient des motifs raisonnables de croire que « la vie ou la santé des consommateurs » étaient compromises.
ALIMENTS « PASSÉS DATE »
Les inspectrices ont trouvé des oeufs, de la crème, du lait, des croûtons, du fromage et de la sauce Wafu dont les dates d’expiration étaient dépassées.
Des « aliments altérés de manière à les rendre impropres » ont aussi été observés, comme du salami et du rôti de boeuf séché et décoloré sur lequel se trouvaient de petites taches blanches.
Lors d’une visite ultérieure des inspectrices, près de deux mois plus tard, des nouilles de riz sèches recouvertes de poussières au point d’être rendues grises ont été trouvées dans la cuisine.
GRAS ET SALETÉ
En plus des produits expirés et altérés, plusieurs équipements du restaurant étaient sales et graisseux, indique-t-on dans le rapport.
« Sur une table de travail, il y avait divers équipements de chauffage comme une grille à panini et une grille à pain dont les parois extérieures étaient maculées de saletés qui formaient des coulisses », peut-on lire.
« [Les tablettes] d’un meuble en mélamine utilisé pour l’entreposage de contenants et poêles […], présentait une couche de graisse avec débris alimentaires », ajoute-t-on.
De son côté, le propriétaire dit avoir payé l’amende. Il assure aussi que son commerce se conforme maintenant aux règles de propreté.