Le Journal de Montreal

Julien attend plus de certains joueurs

- JONATHAN BERNIER

WASHINGTON | Comme il l’avait fait à un certain moment durant le calendrier préparatoi­re, Claude Julien ne s’est pas gêné pour rappeler qu’il s’attend à de meilleures performanc­es de certains de ses hommes.

« On a des joueurs qui connaissen­t des soirées difficiles, c’est assez évident. Pour gagner, il faut qu’on soit tous sur la même page, qu’on soit meilleurs en groupe. Tu ne peux pas gagner avec une demi-équipe ou trois quarts d’équipe », a-t-il déclaré à quelques pas du vestiaire des visiteurs du Capital One Arena.

Évidemment, l’entraîneur du Canadien n’a pointé personne en public. Mais on peut imaginer que les critiques étaient adressées à certains défenseurs. Jeff Petry, Jordie Benn et Mark Streit ont connu un match difficile.

D’ailleurs, Julien a jonglé avec ses duos à compter du second engagement. Les paires formées de Benn et Shea Weber, Karl Alzner et Petry ainsi que Victor Mete et Streit sont devenues Alzner-Weber, Benn-Petry et Streit-Mete. Exception faite d’une quinzaine de minutes en deuxième période, les résultats n’ont pas été plus concluants.

En attaque, Jacob De La Rose et Ales Hemsky ont éprouvé des ennuis. Quant à Alex Galchenyuk, il a été pratiqueme­nt invisible.

« LE MAL ÉTAIT FAIT »

Toutefois, les dégâts auraient été plus limités si les joueurs du Canadien avaient amorcé le match en même temps que ceux des Capitals.

« Quand tu accordes trois buts dans les trois premières minutes contre une équipe comme ça, c’est difficile de faire une remontée. À ce point-là, on avait l’air d’une équipe bouleversé­e pour le reste de la période. Le mal était fait », a indiqué Julien, dont le temps d’arrêt appelé à ce moment n’a eu que très peu d’effet sur sa troupe.

Curieuseme­nt, le Canadien a terminé la soirée en dominant 39 à 23 au chapitre des tirs au but. Il faut dire que les soubresaut­s démontrés au cours du deuxième engagement auraient pu changer l’allure de la rencontre si Braden Holtby n’avait pas été au sommet de sa forme.

« On a réussi à resserrer le jeu pour minimiser le nombre de lancers. En première période, ça lançait de partout et ensuite, en deuxième et en troisième, ils ont eu neuf lancers. C’est quelque chose qu’on doit faire dès le début du match. On n’était pas prêt pour commencer le match. C’est notre faute », a conclu l’entraîneur.

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