Deux chauffeurs, c’est trop, dit Plante
L’aspirante à la mairie veut réduire certaines dépenses
La chef de Projet Montréal, Valérie Plante, veut éliminer les dépenses « superflues » en réduisant, notamment, les sommes dépensées pour les chauffeurs du maire de Montréal.
Celle qui souhaite devenir la mairesse de Montréal déplore les dépenses faites par l’administration actuelle qui alloue deux chauffeurs au maire de Montréal.
« Mais est-ce que c’est vraiment nécessaire? Non, répond Valérie Plante, chef de Projet Montréal. J’ai l’intention en tant que mairesse de continuer d’utiliser le transport collectif et le vélo autant que se peut, bien qu’il y a des déplacements qui devront se faire en voiture. »
Les deux chauffeurs du maire sont actuellement des cols bleus de la Ville de Montréal, il serait donc impossible de couper leur salaire. Ils devraient être réaffectés ailleurs.
« Ils peuvent très bien être réaffectés, ça peut être au niveau de la sécurité ou à plein de niveaux. Mais pour moi affecter deux personnes à temps plein pour le poste de chauffeur, c’est une dépense superflue », précise Valérie Plante.
Le budget annuel pour les deux chauffeurs du maire est de 141 000 $. Dans un reportage diffusé en 2015 par Radio-Canada, on indiquait qu’un montant de 68 400 $ avait aussi été accordé pour l’embauche d’un chauffeur supplémentaire ainsi que des heures supplémentaires au montant de 131 600 $.
Le syndicat des cols bleus avait dénoncé l’embauche du chauffeur supplémentaire puisqu’il n’était pas syndiqué.
BUREAUX SPÉCIAUX
Valérie Plante dit vouloir avoir une administration « responsable, rigoureuse, qui ne tient pas l’argent des Montréalais pour acquis ».
Projet Montréal souhaite également couper dans les « bureaux spéciaux » et ainsi économiser 2 millions $. Depuis les quatre dernières années, huit de ces bureaux ont été créés, tels que le Bureau de la résilience, le Bureau de l’expérience client, le Bureau des relations internationales et le Bureau d’intégration des immigrants.
« Dès qu’il y a un problème, mon adversaire crée un bureau, mais on ne sait même pas ce qu’ils font, regrette Mme Plante. Le Bureau de la résilience, qu’est-ce qu’il fait ? On a un bureau pour à peu près tous les sujets de l’actualité, mais on ne sait pas comment l’argent est dépensé, on n’a pas de rapport. »