Deux consortiums québécois sont retenus par le fédéral
OTTAWA | Le ministre fédéral de l’Innovation Navdeep Bains annoncera aujourd’hui à Montréal que deux consortiums québécois passent à la prochaine étape en vue d’obtenir l’un des cinq pôles d’innovation qu’Ottawa souhaite créer d’ici 2022, selon une source gouvernementale.
INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
En revanche, la candidature de l’Institut national d’optique de Québec (INO) n’a pas été retenue, malgré le soutien de 160 entreprises.
La région de Québec n’est toutefois pas complètement écartée, puisque l’Université Laval est impliquée dans l’un des deux projets québécois figurant sur la courte liste. L’école d’enseignement supérieur de la capitale nationale fait partie d’un consortium regroupant plus de 60 industriels et 150 chercheurs de l’École polytechnique de Montréal, HEC Montréal et McGill, entre autres.
Ils souhaitent ensemble créer un pôle d’innovation sur les « chaînes d’approvisionnement propulsées par l’intelligence artificielle ».
Des entreprises comme le Groupe Optel, AgroPur, Aldo, Alimentation Couche-Tard, Bell Canada, le Groupe CGI et Cascades font aussi partie de l’aventure.
INVESTISSEMENT DE 960 M$
Le Québec pourrait aussi accueillir un pôle de développement – ce que le fédéral nomme supergrappes d’innovation – en aéronautique et transport.
Quelque 170 firmes souhaitent s’associer pour développer des technologies liées à ce secteur, dont Pratt & Whitney, CAE inc. et Marinvent Corp. L’avionneur Bombardier est quant à lui un partenaire mineur.
Le gouvernement Trudeau a mis sur la table 950 millions $ pour créer le programme des supergrappes industrielles afin que le Canada rattrape son retard en matière d’innovation.
L’idée est de rapprocher les universitaires et les entrepreneurs pour accélérer la mise en marché de produits.
Les cinq consortiums qui se partageront la cagnotte du fédéral seront connus au début de l’année prochaine.