Performances sous la moyenne
Dans les circonstances, c’est normal que les rumeurs se multiplient. Puisque les objectifs de la saison de l’Impact n’ont pas été remplis, les amateurs veulent connaître le sort qu’on réserve aux joueurs et aux entraîneurs.
Cette saison 2017 aura été assez difficile à accepter pour les partisans du Bleu-blanc-noir. Non seulement l’équipe n’a pas atteint les séries éliminatoires, mais ce sont surtout les performances régulièrement sous la moyenne qui sont difficiles à accepter.
En fait, je ne me rappelle pas beaucoup de matchs où le XI montréalais a offert, au-delà du résultat, une bonne performance. Et sans contredit, la plus grande faiblesse de ce groupe cette saison aura été le côté défensif.
En ce sens, ce n’est pas une surprise que le personnel technique se retrouve dans la situation qu’il connaît présentement. Même Mauro Biello ne doit pas être étonné de la chose. Les chances de le revoir sur le banc de l’équipe l’an prochain sont très faibles.
La rumeur veut qu’Alessandro Nesta le remplace. Vraie ou non, cette trame narrative n’est rien pour aider le groupe d’entraîneurs qui doit tout de même gérer les deux derniers matchs à Toronto et au Stade Saputo.
Si Biello est tassé, j’espère que l’Impact n’aura pas seulement considéré la candidature de Nesta. Je souhaite que l’état-major ait pris le temps de jauger toutes ces options, de sonder l’opinion d’acteurs du milieu pour trouver le meilleur remplaçant possible.
Ne pas passer par un processus d’embauche rigoureux serait contre-productif pour le club.
LE MAGICIEN DE RETOUR
Aujourd’hui, l’Impact devrait annoncer qu’Ignacio Piatti reste avec l’équipe pour encore quelques saisons. Cette signature fait sans aucun doute l’unanimité.
Certes, son retour assure des buts et du spectacle, mais il ne règle toujours pas les problèmes défensifs du club.
Par contre, l’Argentin sera sans aucun doute considéré à titre de prochain capitaine de l’équipe. Piatti a l’expérience et la qualité et il jouera probablement l’ensemble des matchs la saison prochaine. Mais on ne connaît pas vraiment l’ascendant qu’il a dans le vestiaire.
Être capitaine, ça ne se résume pas seulement à la colonne des statistiques. Ça prend un leader à l’extérieur du terrain, quelqu’un de rassembleur non seulement dans les bons moments, mais surtout dans les tempêtes.
Piatti n’est pas un choix automatique en tant que prochain capitaine du Bleu-blanc-noir, mais à ce point-ci, il est difficile de trouver un meilleur candidat dans l’effectif actuel.
Chaque organisation choisit son capitaine comme elle le veut. Certains clubs préfèrent voir l’entraîneur désigner celui qui portera le brassard. D’autres engagent l’ensemble des décideurs dans le processus.
Personnellement, j’ai fait partie d’équipes où les joueurs votaient pour élire leur capitaine. Pour moi, c’est de cette façon dont on devrait toujours procéder.
J’ai eu le privilège d’être capitaine de plusieurs des équipes par lesquelles j’ai passé. C’est un honneur, mais ça vient aussi avec des responsabilités qu’il faut honorer.