Le Journal de Montreal

Quand la famille de ton chum te rejette

-

Je voudrais revenir sur la lettre « Des enfants qui font la loi » dans laquelle la seconde conjointe d’un homme vous racontait sa difficile relation avec la fille du monsieur ainsi qu’avec le mari de cette dernière. Se sentant rejetée, elle avait demandé à son conjoint d’intervenir pour rétablir les choses, mais elle disait le sentir réticent à agir, comme s’il donnait raison à ce couple.

Dans votre réponse, vous insistiez pour dire que c’était à son conjoint de régler ce contentieu­x avec sa fille et son gendre. Vous disiez et je vous cite « … et votre amoureux doit s’impliquer dans le règlement de ce contentieu­x puisqu’il s’agit de sa fille. Si votre union lui tient à coeur, il n’a pas le choix, il doit faire front commun avec vous… » C’était un très mauvais conseil. J’ai vécu pareille situation et ma meilleure amie m’avait suggéré la même chose. Eh bien ! mon chum de l’époque a refusé de confronter sa fille, en me donnant sur-lechamp mon 4 %.

Je croyais, à tort évidemment, que notre union lui tenait à coeur autant que sa famille. Eh bien non. Je l’ai tellement regretté. J’ai tenté de me reprendre en lui expliquant que je comprenais son attachemen­t à sa fille et que je m’habituerai­s avec le temps. Mais il n’a rien voulu entendre. Alors moi je dis à cette femme de prendre son mal en patience et d’espérer qu’avec le temps, les choses s’arrangent. C’est tellement dur la solitude. Vaut mieux se contenter de ce qu’on a et ne pas en demander plus. Sonia

Je ne partage absolument pas votre avis. Comment peut-on accepter de vivre sans être respecté par quelqu’un et se sentir bien dans ce genre de relation ? Si votre homme vous a larguée, il ne mérite pas votre présence auprès de lui, encore moins que vous vous abaissiez pour lui quémander le pardon pour une demande, totalement légitime au demeurant, qu’il n’a même pas eu la décence de vous accorder. Mieux vaut vivre seule qu’à deux quand on est mal accompagné­e.

Mon avis sur la religion

J’ai 80 ans et je pense exactement comme toi à propos des religions. Pas question de me laisser contrôler par des idées imaginaire­s à propos de l’existence d’un Dieu. Les propos de celle qui prétendait que son Dieu à elle n’était qu’amour m’a bien fait rire. Avez-vous déjà vu ça un Dieu d’amour qui laisse autant de gens dans la misère sur cette terre ? Qui laisse des gens souffrir le martyre sans les sauver ? J’aurais détesté avoir des parents comme son Dieu à elle.

Et la mort, c’est la mort, la fin de tout. Il ne faut s’attendre à rien après. Une fois que quelqu’un se met à croire en Dieu, il perd toute logique. La preuve, c’est qu’autrefois on disait que Dieu venait nous chercher comme un voleur, sans prévenir. Désormais avec une petite piqûre, on envoie le monde de vie à trépas sans se poser la question si Dieu est d’accord. En passant, je pense la même chose pour les sectes. En terminant et pour ceux et celles que ça intéresse, je fais la suggestion d’un livre très intéressan­t sur la question : « Vivre avec ou sans la religion, les enjeux de la foi » par Étienne Autant qui donne pas mal de bonnes réponses à ceux et celles qui se questionne­nt. Une lectrice

Ce livre est effectivem­ent très intéressan­t. Étienne Autant est un prêtre défroqué qui parle de sa foi d’avant qui s’est transformé­e en foi dans la vie et dans l’homme, sans besoin de recourir à des êtres supérieurs, pas plus qu’à l’espoir d’une autre vie après la mort.

Newspapers in French

Newspapers from Canada